15 jours, 15 nuits de road trip dans l’ouest américain, c’était le programme pendant l’été 2017. On est retourné dans une zone des Etats-Unis où on est déjà allé plusieurs fois, parce qu’il y fait très chaud, et aussi parce que c’est tellement immense qu’on avait encore plein de choses à découvrir. Il nous a fallu, malgré tout, du temps pour nous décider, on hésitait avec un voyage en Alaska ou du côté du Minnesota et finalement on a acheté les billets d’avion mi-juillet direction Las Vegas. Ce n’est pas une ville que j’aime particulièrement, c’est un peu trop vulgo-dégueulasse bling-cheap, mais l’aéroport est pratique comme point de départ pour sillonner la région, et les billets d’avion sont relativement abordables. Of course, on pense un peu plus à cette ville depuis le massacre qui s’y est produit le 1er octobre.
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☞ Cet article est très long, et il vous faudra 15 à 20 minutes pour le lire en entier.
- Vous y trouverez un compte-rendu rapide de ces 15 jours de road trip dans l’ouest américain. Il y aura probablement d’autres articles plus détaillés sur les étapes les plus intéressantes, des histoires, des photos, des vidéos, des renseignements pratiques sur les bonnes adresses de logement (camping, hôtels…)
- Ce voyage n’est sponsorisé par aucun partenaire, les choix des hôtels, circuits, restos sont entièrement les miens et ceux de Manu.
- C’est un road trip qualifié de « off road », car le but n’était pas d’aller dans les parcs vedettes de l’ouest américain – ça c’était l’objet de notre tout premier road trip en 2012. On est quand même allé voir un coucher de soleil à Bryce, on est repassé voir la vue sublime sur Canyonlands, juste parce qu’on passait dans les parages…
- Si vous êtes inspiré par voyager dans ces mêmes endroits grâce à cet article, pensez à mentionner ce post sur les réseaux sociaux ou sur votre propre blog, ça fait toujours plaisir un peu de pub et de reconnaissance, et un grand merci à ceux qui l’ont fait cet été !
Que le road trip commence !
C’est parti, depuis Las Vegas
Ah Vegas, notre premier hôtel est sur le Strip, la partie la plus touristique de la ville où les hôtels et casinos s’enchaînent les uns à la suite des autres. La chaleur est tellement brutale qu’on reste près de la piscine de notre hôtel. Il faut qu’on prévoit un peu ce voyage… On est arrivé un peu comme des fleurs à Las Vegas, avec une idée de circuit et des étapes principales où on souhaiterait prendre du temps, mais pas de réservations d’hôtels ou de camping sur le chemin. L’idée est de nous donner une grande flexibilité. On cherche à combiner randonnées, routes scéniques et logements sympas. Nous voilà au bord de la piscine en train de regarder où on pourrait dormir le lendemain. La planification peut commencer !
En fin d’après-midi, on réserve un resto français, l’Atelier de Joel Robuchon pour 19h, je suis surprise qu’il y ait de la place ! Ce n’est pas où j’imaginais dîner à Las Vegas, mais quitte à être ici, autant profiter de ce que la ville a de meilleur, et il se trouve que quelques Chefs ont leur resto ici (NB: la note était salée, c’était un resto excellentissime). Plus tard dans la soirée, on court à l’hôtel Treasure Island pour voir le spectacle Mystère du Cirque du Soleil. C’est la première fois que je vois un de leurs shows, je ne sais plus où donner de la tête tellement les artistes sont de tous les côtés de la scène. L’esthétique est très bizarroïde-années 90 mais c’est ce à quoi je m’attendais avec le Cirque du Soleil. J’ai bien aimé !
La touche sucrée à la fin d’un repas phénoménal à l’Atelier Robuchon
Yeah, on applaudit les « hommes forts » du cirque Mystère
Avec 3 heures de décalage horaire, facile de se réveille très tôt pour voir le lever du soleil
Mercredi,
Le départ en voiture
Une énorme Ford Expedition nous attend au centre de location de voiture, on prend la version 4×4 car on veut pouvoir rouler sur tous types de route. C’est une voiture bien trop grosse pour 2 personnes, il y a même un marche-pied pour rentrer dans la voiture. On se fait pourtant très vite au fait d’être parmi les « plus gros » sur la route.
Avant de partir de Las Vegas, on a encore quelques détails importants à régler : un passage chez REI, un magasin de outdoors où on achète deux petites bonbonnes de gaz, et des plats préparés lyophilisés, puis on va chez Trader Joe’s, un supermarché, pour faire les courses afin d’être autonome sur la route et se préparer salades le soir et sandwiches le midi sans avoir à s’arrêter dans des restos 3 fois par jour. C’est étonnant de découvrir une autre partie de Las Vegas, loin du Strip, la partie où les « vraies gens » de Las Vegas vivent, avec des quartiers presque normaux et pas de casinos. Sur le parking alors qu’on charge les courses en organisant la voiture au mieux, je cuis au soleil : on est dans le désert. Cette ville n’a aucun sens.
Ça, c’est de la route scénique
En passant par la Valley of Fire, Nevada
Vers 13h, on quitte Las Vegas, direction la Valley of Fire (la vallée de feu). Dès qu’on s’éloigne de la ville, nous découvrons des paysages désertiques, des montagnes à l’horizon. Tout est sec. Une heure plus tard, nous voilà à l’entrée du parc, le ranger à l’entrée nous remet une carte et ne suggère même pas de marche à faire : il fait trop chaud. Devant les points de vue au fil de la route, c’est écrit que la chaleur tue, et qu’il est déconseillé de se promener en journée. On regarde de loin, en restant près de la voiture climatisée. La route scénique est superbe et la roche rouge forme tantôt des vagues, tantôt un empilement de gros rochers fracassés. On repart assez rapidement, on a 4 heures de route à faire pour rejoindre notre AirBnb, plus au nord dans les montagnes, près du parc national Great Basin.
On s’arrête sur le côté pour prendre des photos, tandis que l’orage menace au loin
Sur les routes du Nevada
On prend une route de l’Utah qui coupe à travers montagnes et canyons. Le ciel est menaçant, c’est la mousson de fin d’été et ses gros nuages noirs. La route est longue, « Prochain virage dans 65 kilomètres » nous dit le GPS, en attendant, c’est tout droit ! On arrive enfin dans le Nevada, on traverse une vallée, puis une autre, au milieu desquelles à chaque fois il y a un ranch, un seul, perdu au milieu de l’immensité. On arrive vers 20h à Baker, une toute petite ville de mobile-homes. Patricia, notre hôtesse Airbnb nous accueille, elle s’inquiète qu’on ait bien manger avant d’arriver « Tout est fermé à cette heure-ci par chez nous ». Pas de souci, on a tout ce qui faut. La nuit est noire, et on est crevé de toute façon. Au dodo tôt.
La route droite vers l’infini, et après avoir passé le col, le même paysage se répète : une ligne droite dans la vallée, d’autres montagnes à l’horizon
Jeudi,
Réveil du côté du parc national de Great Basin, dans le Nevada
Depuis notre lit, on peut voir les montagnes du parc national de Great Basin : j’adore ! On se prépare un petit déj sur le patio. Le silence est assourdissant, mais petit à petit on distingue le bruit du vent dans l’arbre (il n’y a qu’un seul arbre, le reste ce sont des petits buissons de désert) et le meuglement des vaches dans le lointain. Notre mobile-home est bien situé, à seulement 5 minutes de l’entrée du parc, on discute avec un ranger qui recommande mollement quelques randonnées et en nous prévenant que des orages vont éclater en début d’après-midi. C’est parti pour la découverte du seul parc national du Nevada : Great Basin. C’est un désert froid d’altitude, où on trouve des paysages spectaculaires de montagnes, parmi les arbres les plus vieux au monde (les bristlecones pines), et des grottes – on ne prendra pas de billets pour aller les visiter, ça nous aurait trop obligé à réduire notre temps de randonnée. L’effet wow du parc national opère sur nous comme un charme instantané.
La vue le soir depuis notre AirBnb
Les pins les plus vieux du monde : certains ont plus de 1000 ans !
Première mise en jambe des vacances, 10 km dans les montagnes et autour des lacs
Bonne nuit sous les étoiles ! Le parc de Great Basin est parmi les zones où le ciel est le mieux préservé, on pouvait même distinguer la Voie Lactée.
Snake Creek Road
Vendredi,
sur les routes du Nevada
On n’a pas très envie de quitter Great Basin : il fait bon, les paysages de montagne sont parmi mes préférés, le parc est immense… mais l’envie d’avancer se fait ressentir, et on se dit qu’on a « que » 15 jours de road trip. On fait donc du voyage en voiture = du pur road trip, dans une partie du parc au sud-est, dite le Snake Creek. C’est sublime, et je me dis qu’on aurait pu camper de ce côté-là (next time!)
En milieu de journée, on part dans les montagnes, cette fois du côté ouest, Manu est content de tester la fonction 4×4 sur les petits chemins pentus en gravillons. Moi je descends quand ça se met à trop glisser… On pique-nique au bord de mines abandonnées, en regardant une vue face à la vallée.
En haut du parking, on descend pour rejoindre le cœur du parc
Un arrêt à Cathedral Gorge
Vers 16h30, nous voilà sur le bord de la route dans un parc d’Etat, c’est le statut juste en-dessous du parc national. Ces parcs plus petits sont souvent de belles surprises. On descend marcher au cœur de « Cathedral Gorge » : les formations en pierre semblent prêtes à s’effondrer ou à s’envoler au premier coup de vent ! Au risque de me répéter, il fait encore très, très chaud, on n’est plus dans la semi-fraîcheur des montagnes de Great Basin. On flâne pendant près de 2 heures au milieu de ces formations.
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La route continue, et nous voilà en Utah, il faut changer d’heure : on vient de passer le fuseau horaire des Montagnes (par opposition au fuseau horaire du Pacifique dans le Nevada). On zappe encore le camping ce soir pour dormir dans un Airbnb super creepy avec décor de Far West.
L’amphitéâtre de Cedar Breaks Monument
Samedi,
Hello l’Utah !
En prenant de l’essence ce matin-là, j’achète aussi un baume pour les lèvres : on est déshydratés presque en permanence, et ce n’est pas faute de boire souvent, et d’avoir plusieurs gallons d’eau d’avance dans la voiture. Ce matin, on va voir un Monument National, juste à côté du parc national de Bryce Canyon : Cedar Breaks Monument. Il est midi quand on y arrive, l’heure la pire pour marcher, mais tant pis, on se lance sur le chemin des Ramparts, un peu moins de 7 km qui commencent facilement, et qui terminent durement. C’est raide, mais les vues sur cet amphithéâtre sont sublimes. On aperçoit de nombreuses marmottes sur la corniche. En pique-niquant le midi, dès que le soleil se cache derrière les nuages, on a presque froid : il faut dire qu’on est à plus de 3000 mètres d’altitude !
Lever de lune sur Bryce Canyon
Coucher de soleil à Bryce Canyon
Tout n’est que oh et ah dans cette partie de l’Utah, les routes scéniques, les roches rouges et orangées, les cours d’eau à côté de la route. Il y a comme une impression étrange quand on revient sur ces routes, une certaine familiarité, on y est déjà passé, mais le souvenir s’était presque effacé. On repère une piste cyclable bien entretenue sur le bord de nombreuses routes : une idée pour un prochain voyage ?
Ce soir-là, c’est notre première nuit de camping, près de Bryce Canyon. Je me demandais si ce serait facile de trouver quelque chose pendant ce week-end férié (le lundi, c’est la fête du travail), et on trouve une place dans un camping presque vide, qui plus est super beau – enfin, au décor super beau, après, les commodités sont très limitées. Le soir, on va voir le coucher de soleil sur Bryce Canyon : c’est noir de monde, yikes. Je suis contente de revoir ce bel endroit, mais l’affluence rend l’expérience presque moins unique.
Selfie du bout du chemin
Sur le chemin
Tunnel creusé pour laisser passer la route, normal
Camping très bien à Kodachrome
Promenade du dimanche matin
Dimanche,
Réveil dans le parc Kodachrome
Rien de telle qu’une nuit dehors pour se sentir connectés avec la nature. Cela dit, c’est la porte de voiture d’un voisin qui claque qui me réveille : il est déjà 7h, c’est l’heure de se lever ! On ne veut pas marcher par 40°C en plein soleil… on part donc le long du Angel’s Palace Trail, un chemin d’à peine 3 km, facile, avec plein de belles vues sur le parc et les formations géologiques. J’aime ce genre de dimanche matin ! Kodachrome tient son nom des pellicules Kodak et des nombreuses couleurs de la roche, qui vont du blanc au rouge, en passant par toute une gamme d’oranges. On aperçoit même au loin l’amphithéâtre de Bryce Canyon ! De retour à notre camp, on petit déjeune, Manu se renseigne sur quoi faire ensuite, moi j’écris dans mon carnet les notes de voyage.
Route multi-color et multi-roches
Sur les routes d’Escalante
Le reste de la journée est dédiée à de la route scénique dans le parc d’Escalante Grand Staircase, où on était déjà rapidement passé il y a quelques années – on avait descendu une partie du Burr Trail. C’est l’une des raisons pour lesquelles on revient dans cette zone : passer plus de temps dans ce parc peu fréquenté et peu balisé. C’est rare de se sentir tout seul dans cette région de l’Utah, ici, c’est le cas !
La route scénique de Cottonwood Canyon dépasse nos attentes : c’est top. Les paysages sont variés – on reste dans de la montagne, du canyon et du désert tout destroy, c’est poussiéreux, une petite rivière coule à côté de la route, et de temps en temps surgit une oasis de verdure. On s’arrête aussi voir une immense triple arche en pierre couleur sable. Bref, c’est la fête de la géologie par ici.
Camping à 0$ avec une vue à 1 million de $
Coucher de soleil exceptionnel
sur le lac Powell
Manu avait repéré avant de partir ce point de vue exceptionnel sur le lac Powell, mais il était très difficile de trouver des infos pour savoir si c’était possible d’y aller (les routes sont parfois en très mauvais état). Après 2 visitor centers, on nous a remis un circuit tracé au crayon sur une vieille photocopie. Manu se sentait suffisamment à l’aise pour affronter une route très cabossée : les derniers kilomètres, parcourus à 2 à l’heure au milieu des rochers, n’étaient pas faciles à gérer. Et puis la vue magnifique s’est offerte à nous : le lac Powell au milieu des canyons et la montagne des Navajos à l’horizon. Même si la zone est difficile d’accès, on était une petite dizaine de personnes à camper ce soir-là, suffisamment isolés les uns des autres pour être tranquille – tellement tranquille qu’on s’est fait surprendre par un serpent à sonnettes alors qu’on contemplait le coucher de soleil.
Lundi matin,
de la route, juste wow
Difficile de partir d’un tel endroit, même si on a relativement mal dormi dans la tente, par peur du serpent, et parce que la lune éclairait tout, tel un néon le soir dans une cuisine. MAIS qu’importe, car se lever face à ce paysage, c’est juste wow.
Ce lundi a surtout été une journée de route et d’interrogations sur quoi faire/où aller. On avait bien envie de rester quelques jours de plus à Escalante, alors quand on a enfin récupéré du réseau sur nos téléphones, on s’est trouvé un petit hôtel : un ranch à Boulder, toujours en Utah.
Rouler au bord du canyon : ok, c’est cool
Réveil dans la tente : pas de serpent en vue
On ne dirait pas comme ça, mais pas facile de rouler sur ces gros cailloux
On passe un certain temps à l’un des visitor centers d’Escalante à réfléchir sur la suite du programme
Au fond du « gulch »
Et tout d’un coup, une arche apparait sur le chemin
Mardi,
seuls dans l’immensité d’Escalante Grand Staircase
Cette journée a été un mélange de route scénique et de randonnée vraiment sympa – mais dure – dans le parc d’Escalante. On a alterné entre les paysages frais de montagnes, et la chaleur assommante du fond des canyons. Escalante Grand Staircase n’est pas un parc national, et par conséquent, les randonnées sont très peu balisées : il faut bien se renseigner avant de se lancer, il n’y a pas de panneau, pas de petite flèche qui indique où le chemin va.
La randonnée du jour se fait au Willow Gulch : on descend au fond d’un canyon, qui devient de plus en plus étroit, il faut marcher dans l’eau, passer des petites cascades, on croise une arche gigantesque. C’est à la fois amusant, et en même temps on est sur nos gardes, à cause de l’expérience du serpent, et sur le fait que l’eau diminue rapidement dans nos gourdes, même si on transporte chacun plus de 3 litres. De retour à la voiture après moins de 7 km, on se verse un demi-gallon d’eau sur la tête, oui, on risque l’hydrocution, mais punaise que ça a fait du bien.
On aurait voulu continuer à marcher, mais le ciel devient menaçant, alors on passe la fin d’après-midi tranquille dans « notre » ranch, à contempler des livres de photo de la région dans le grand salon. Et en plus, mardi, c’était Taco Tuesday avec des produits du jardin. Miam !
Le ranch à Boulder, une communauté hippie/yoga/légumes frais super sympa
Matinée à rouler en altitude, on croise des biches
Taco Tuesday et salade du jardin, delish
Le chemin, pas toujours facile (j’ai glissé)
Spooky, le canyon compression
Mercredi,
encore des canyons à Escalante !
On en veut encore ! On kiffe la zone, et la veille on n’a pas pu faire ces deux petites randonnées au fond de canyons à fente (slot canyons), on remet ça le matin avec le combo : canyon Peek-a-boo + canyon Spooky. Peek-a-boo c’est le coucou-beuh des enfants et spooky, c’est ce qui fait peur.
C’est à peu près ce qu’on a ressenti dans les deux canyons, une partie de cache-cache et un endroit dont on est pas sûr de ressortir entier : le premier est accessible après avoir escaladé un mur de rocher. On suivait deux couples, dont l’un n’a eu aucune difficulté, et l’autre a manqué de divorcer pour cause de p* qu’est-ce que je fous là ? Après avoir passé ce premier barrage, il faut grimper et se faufiler, c’est assez marrant mais dur, j’ai le cœur qui bat à 100 à l’heure et les genoux tout égratignés ! Le second, Spooky, est encore plus étroit, pas moyen de passer avec le sac sur le dos, et les parois sont râpantes, aïe ! Malgré le challenge, on adore. On se serait cru dans un parc d’attractions, mais pour adultes et avec risque permanent de se casser un bras ou fouler la cheville. Top !
Ce mur de rochers est le début du chemin
Peek-a-boo porte bien son nom : c’est un peu « je te vois/je te vois pas »
Des chevaux sur le bord de la route
Fin d’après-midi et nuit à Capitol Reef
Après ces émotions fortes, je suis complètement crevée, mais du bon crevé. On pique-nique au milieu d’une autre partie du parc assez crazy côté géologie et puis on reprend la route vers l’ouest. Avant de quitter cette zone chérie d’Escalante Grand Staircase, on s’arrête dans un coffee shop ambiance baba cool perché au milieu de rochers au beau milieu d’une route scénique.
En début de soirée, on arrive au parc national de Capitol Reef où on était déjà passé il y a quelques années. On dort dans le même camping, à l’emplacement juste à côté de là où on avait dormi. C’est marrant, je n’aurais pas cru y retourner ! On monte la tente, Manu prépare le feu, on se fait un plat préparé et des saucisses grillées au feu. Et surtout, on se sent bien.
Jeudi, Capitol Reef, un tout petit peu
Histoire de s’imprégner des lieux, on se fait une petite marche matinale dans le parc, recommandée par un ranger : Cohab Canyon. Même si c’est relativement court, c’est déjà très spectaculaire.
La question du jour est encore et toujours : what’s next ? Que fait-on après ? Est-ce qu’on va vers le sud pour rouler sur le Burr Trail, une route scénique ? On y est déjà passé, on avait aimé, la suite serait ensuite de retourner du côté de Glen Canyon. Mais on a envie d’aller à Canyonlands, et ça nous fait passer par le Nord. Mais avant ça, Manu voudrait dormir près d’une Butte. Je ne suis pas sûre qu’on ait le temps, mais on se dirige vers cette zone reculée. Hélas, quand on arrive face à la route, elle est complètement sous l’eau, et pas juste 2 cm tout tranquille : un torrent passe dessus, impossible de le franchir en voiture. On rebrousse chemin et on part directement vers Canyonlands. L’objectif est d’arriver à Moab. Sur la route je trouve un AirBnb qui a l’air top, on y arrive en début de soirée.
Une belle promenade pour commencer la journée
Emplacement #45
Route scénique dans Capitol Reef
L’impressionnante Factory Butte
Notre Airbnb à Moab, encore dans l’ambiance hippie/écolo
Coucher de soleil sur les Aiguilles de Canyonlands
Vendredi & Samedi
Canyonlands : le Needles District
J’adore notre chambre d’hôtel… du coup, on décide de revenir le lendemain soir, après avoir passé une nuit au camping des Needles, à Canyonlands. Ce grand parc national de l’Utah, voisin de Arches, nous avait séduit il y a quelques années, et on avait envie de retourner dans l’un des autres districts : the Needles (les Aiguilles en français). Idéalement, on aurait aimé aller dans The Maze, mais il est plus dur d’accès et demande plus de préparation. Après avoir tergiversé sur le programme et le camping (sur place ou en bivouac), on se prend l’option facile. Vendredi après-midi et samedi, dès 7h du matin, on marchera dans ce parc, souvent tous seuls. C’est spectaculaire ! Samedi soir, on est de retour dans le confort de notre petit hôtel de Moab, prêt à se lever tôt pour une journée rafting.
Lever de soleil sur les Aiguilles // Passage super sympa au milieu de très gros cailloux
Dimanche,
Du rafting à Moab !
On est les 2 derniers à monter dans le bus scolaire dimanche matin à 8h30 : on part en groupe faire du rafting avec un guide. J’imaginais quelque chose d’intense, un torrent au fond d’une gorge, la possibilité de tomber dans l’eau écumante… Mais la guide nous rassure : notre rivière n’a pas un niveau d’eau très élevé, ça va être une promenade très lisse et tranquille. On est 4 sur le bateau le matin, plus la guide qui fait tout le boulot de pagayer, et l’après-midi, trois personnes nous rejoignent pour descendre le Colorado au milieu d’un large canyon. C’est en effet très calme, la photo ci-dessous est probablement issu d’un des moments les plus tempétueux. C’est relaxant et méditatif, et en même temps, on cuit au soleil, j’aurais dû prévoir des manches et des jambes longues…
Sur l’eau et sous le soleil, au milieu des canyons : on est bien !
A ce moment du voyage, on n’est pas bien sûr de où aller après, il reste trois nuits, dont une dernière à Las Vegas ; pour ne pas passer par la même route qu’à l’aller, on a l’option d’aller du côté de Monument Valley… c’est ce qu’on va faire. Le soir, on dort dans un motel ok sans plus, et Manu rencontre d’ailleurs des lecteurs du blog le lendemain au petit déjeuner : si vous lisez ces mots, dites nous comment votre road trip dans le Colorado s’est passé !
Muley Point, et la vue sur Gooseneck
Lundi
Lundi matin, on roule, c’est beau, il fait chaud, il y a des cailloux. Je ne suis pas blasée du tout, et je devrais sans doute plutôt écrire, on roule ! c’est beau ! il fait chaud ! il y a des cailloux ! On va voir une vue sur le parc de Gooseneck, recommandée par notre guide de rafting comme son endroit de camping préféré dans tout l’Utah. Et en effet, c’est impressionnant, des canyons à perte de vue, des buttes au loin, et un silence étonnant.
Au retour, une voiture est ensablée sur la piste dans le sable, comme quoi, le 4×4, c’est pas du luxe. On descend le long d’une route sinueuse, Moki Dugwai, qu’on avait empruntée quelques années plus tôt, mais de nuit, histoire de corser les choses. Tout est scénique par ici : on passe à travers la Valley of the Gods, la vallée des Dieux, et ses buttes : des gros morceaux de cailloux isolés sur une plaine de roche rouge.
Les buttes de la Vallée des Dieux
Et les (trop) célèbres buttes de Monument Valley
Monument Valley
Ceux qui me suivent sur Instagram savent que je n’ai pas aimé l’ambiance de cet endroit, gâché par le tourisme de masse. On a l’impression que c’est devenu un passage obligé, l’image par excellence du road trip américain, mais c’est au prix de l’authenticité et de la tranquillité du lieu. On est au milieu de nombreux bus, de voitures qui se suivent à la suite les unes des autres, de chevaux en plein soleil sur lesquels on se fait prendre en photo pour créer une illusion de solitude à la John Wayne. No thanks. J’ai bien lu les commentaires sur ma photo Instagram, certains ont adoré, y sont allés hors saison, ou se fichent qu’il y ait plein de monde. D’autres s’étranglent que je « sabote » ce lieu des Navajos. Yep, je sais qu’ils vivent dans la pauvreté, j’ai bien lu tous les récits sur leur misère au musée sous la boutique, que je recommande.
⁂
En sortant de la vallée, on a roulé longtemps sur une autoroute surchargée, il y avait des bouchons car un gros orage a coupé une route en deux. C’était long, comme c’est parfois le cas sur la route aux Etats-Unis, heureusement on avait nos podcasts à écouter. Le soir, on décide de s’arrêter à Sedona, au lieu d’aller au Grand Canyon : on s’est dit qu’on bâclerait trop ce lieu en n’y passant que quelques heures – ça fait des années qu’on souhaite y retourner pour plusieurs jours, mais c’est trop juste dans ce voyage. Avant d’aller à notre hôtel, on s’est arrêté dans une micro-brasserie à Flagstaff, puis on a rejoint notre suite grand luxe dans un complexe hôtelier sur un golf – de l’avantage de réserver à la dernière seconde, on trouve des ristournes de dernière minute ! On est arrivé dans ce lieu bling bling tout crades dans nos tenues de randonneur-campeur.
Marche dans le canyon de Red Rock à Sedona, en Arizona
Dernière journée à Sedona, Arizona
On découvre Sedona de jour, une ville très propre qui rappelle certains endroits de la Floride. Un peu toc sur les bords. Par contre, ça ne rigole pas côté décor naturel : la ville est entourée de montagnes, rochers, canyons rouges. C’est sublime. On se promène la matinée dans un petit parc, le bien-nommé Red Rock Canyon.
Il faut qu’on rentre à Las Vegas, on doit rendre notre chère voiture en début de soirée. Plus on roule vers l’ouest, vers Las Vegas, plus la température monte. On a juste le temps de passer voir le Hoover Dam, un barrage construit dans les années 30. On lave la voiture et c’est l’heure de lui dire au revoir. On passe la soirée à Las Vegas, cette fois du côté de Fremont, dans le downtown historique, et le road trip prend fin le lendemain avec un vol direct pour Boston.
… and we’re back to Vegas
On sort manger des sushis au milieu de Fremont
J’espère que ce récap vous a plu ! Nous on a beaucoup aimé ces vacances, même si elles ont parfois été un casse-tête pour savoir comment construire le circuit au fil des jours. Tout a l’air de couler de source une fois que c’est fini, mais chaque étape, randonnée, nuit se sont construits pendant le voyage. J’écrirai sans doute un article plus pratique avec les bonnes adresses, le budget, un circuit plus précis. Si vous kiffez, commentez et partagez l’article !
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38 réflexions au sujet de “Mes 15 jours de road trip « off road » dans l’ouest américain : Nevada-Utah”
Ah merci beaucoup pour ce bel article et ces photos magnifiques
On regarde pour faire un road-trip avec nos 3 petites, en Utah, Arizona et Nevada donc ton article va clairement bien nous aider 🙂
Bonjour,
Je fais des recherches sur l’historique de la randonnée pédestre.
Les sentiers de grande randonnée ont adoptés les signes rouge et blanc dont une des origines provient du balisage des parcs nationaux des Etats Unis et du sentier des Appalaches.
Jean Loiseau s’est inspiré en 1936 de ce type de balisage des sentiers américains.
Personne ne sait exactement l’origine rouge et blanche …
Pouvez-vous me confirmer le type de balisage des sentiers pédestres ou cela a une autre explication ?
Nous vous remercions d’avance pour la collaboration.
Bien à vous.
Jean Pierre.
Bonjour Mathilde,
Merci pour cet article très vivant et les sublimes photos qui l’accompagnent !
J’ai une petite question au sujet de votre voiture: vous aviez réussi à trouver une location qui autorise la conduite hors routes goudronnées ? Si oui, ce serait top de savoir par quelle agence vous êtes passés!
Merci d’avance,
Béatrice
Merci Mathilde pour ce super reportage et ces magnifiques photos, c’est Vraiment sympa a vous de nous faire partager votre expérience
Nous partons en juillet prochain et je me posais la question d’aller voir monument vallée et d’apres Ce que tu dit c’est trop touristique donc on laisse tomber.
Nous irons à bryce
Qui m’a l’air Super
Je vais reprendre ta publication au calme pour me donner des idées
Encore merci
Bonjour Manu et Mathilde, nous vous souhaitons de merveilleux road trips pour 2018 lorsque vous serez sortis du blizzard ❄️!!
Et merci encore pour tous les récits de voyage que vous nous faites partager et qui sont une source d’inspiration pour les nôtres
Lorsque nous nous sommes retrouvés vers la mi-septembre à Blanding et que vous êtes partis vers l’Arizona, nous avons quitté la chaleur de l’Utah et continué plus à l’est pour visiter une partie du Colarado où nous avons pu voir les magnifiques couleurs de l’été indien tout au long de la San Juan Skyway et Silver Thread Scenic Byway ainsi que les charmantes petites villes de Silverton, Creede et Ridgway
Malheureusement nous avons été moins chanceux en arrivant dans le Great Sand and Dunes NM et le Black Canyon of the Gunnison NP où les orages de fin de journée ont raccourci nos visites.
La météo devenait capricieuse et nous devions continuer notre séjour jusqu’au Yellowstone et nous n’étions pas encore au bout de nos surprises
Après une journée dans le secteur de Grand Mesa et la visite du Colorado NM (beau programme pour mon anniversaire et un super restaurant BBQ à Fruita), route le lendemain vers Rock Springs avec un petit détour pour profiter de la très belle route d’Harpers Corners dans le Dinosaur NM, (les animaux commencent à pointer le bout de leur nez, chiens de prairie, proghorns, wapiti) et par Flaming Gorge (nombreux proghorns tout au long de la route 530 qui longe le réservoir vers Green River)
Enfin dans le Wyoming ?, et deux jours à Grand Teton NP pour se dégourdir les jambes avant d’affronter Yellowstone
A peine franchi le panneau de l’entrée sud du parc (?photo obligatoire !!), l’averse de pluie matinale se transforme en grosses chutes de neige lorsque nous arrivons à West Thumb, petite accalmie le temps de parcourir Mud Volcano et à peine arrivés au Canyon la visibilité devient très réduite,
Retour à Lake pour prendre possession de notre cabine et très beau coucher de soleil avec tous ses paysages enneigés
Notre planning est chamboulé et il faudra improviser car durant les 4 jours suivants dans le parc, les chutes de neige continuent, certaines portions de route sont coupées jusqu’assez tard dans la journée, mais qu’importe, la beauté du lieu et ces paysages enneigés nous enchante, les animaux sont au rendez-vous (bisons, wapitis, coyotes, loutres, bighorns, un petit black bear et des corbeaux ?) et nous sommes émerveillés par tous ces phénomènes géothermiques
Nous saisissons l’opportunité d’une embellie pour assister à magnifique lever de soleil à Canyon et nous rendre dans le spectaculaire secteur Mammoth par Dunraven Pass (la section Norris-Mammoth étant fermé pour travaux en 2017) pour enfin basculer dans le secteur nord du parc
Nous quittons Yellowstone heureux et ravis, et belle surprise en repassant par Grand Teton où nous avons pu voir un ours noir de très près (même pas peur !!)
Visite de Salt Lake City pour terminer notre 3ème road-trip dans l’ouest américain avant de s’envoler et revenir en Bretagne
Le Wyoming nous a laissé une impression très forte et devrait vite se retrouver au programme d’un prochain voyage
Salut Benoit ! C’est cool que tu sois venu mettre un petit mot ! Septembre peut être difficile au niveau du temps… mais c’est fou pour la neige ! on a des amis qui vivent à Casper, et je vois des photos d’eux avec la neige dès la fin de l’été.
Je pense qu’il y a en effet plein à explorer dans le Wyoming, outre Yellowstone !
Any idea de votre prochain voyage ?
Retour aux USA en mars 2019, Louisiane, Charleston, Savannah et la côte (merci le blog de Mathilde !!) et sud de la Floride pour le final
Bon anniversaire au blog et encore plein de beaux voyages pour vous deux cette année !!!
Encore de belles vacances, de beaux récits très alléchants… Merci pour cet article qui fait encore rêver, et j’attends avec impatience le détail des étapes 😉
Super résumé !
Il faut absolument que j’arrive à caler les visites/rando de escalante (pour les canyons) et des needles ! et bien sûr cette vue du lake powell (mais maintenant qu’elle trône sur les annual pass des national parks ça va être blindé…. ) mais sans sepent si possible 😉
Je rêve aussi de the Wave !
Peut-être en décembre ? même si je lorgne aussi sur une destination non nord-américaine… Put… trop de trucs à voir.
J’ai contrairement à toi été convaincu par monument valley (comme par antelope canyon que je pourrais comparer en terme de foire touristique) que j’ai toujours vu hors saison et dont les buttes restent d’une beauté brute alors que je déteste les coins touristiques d’autant plus lorsqu’ils prospèrent sur la pauvreté des populations locales.
hâte d’en lire plus en détails.
C’est le Reflection canyon qui est en photo sur les pass annuels de 2017. Assez dur d’accès toujours à partir d’une route d’Escalante. Il faisait trop chaud pour y aller cette année pour nous…
Marie,
d’accord en partie avec ce que tu dis, mais cependant cette « pauvreté des populations locales » n’est pas tout à fait ce que l’on croit.
Nous n’avons pas le même concept de vie.
Ils ont des habits modernes (comme toi et moi) mais aussi l’habitat traditionnel qui à nos yeux d’étranger peut paraitre pauvre.
Ce parc est dans la réserve Navajos et ce sont eux qui bénéficient des droits d’entrée à ce parc. C’est droits d’entrée ne sont pas inclus dans Pass des parcs américains. Ensuite tu peux faire en sorte de prendre les services d’un guide Navajo et ainsi tu pourras accéder à certaines zones interdites aux touristes non accompagnés.
Il en est de même pour Antelope Canyon et Shiprock.
Donc certes la population locale ne roule pas sur l’or, mais la pauvreté n’est pas celle que nous croyons. De plus c’est un territoire semi-autonome, avec une capitale (Window Rock), un Président, un Vice-Président, une police, des services sociaux, un système judiciaire …
Au sujet de la pauvreté, il faut savoir que les navajos ont le revenu le + élevé de tous les peuples amérindiens des USA … grâce entre autres au pétrole et au gaz.
Ce qu’il faut en retenir : ne pas se fier aux apparences qui sont souvent trompeuses quand on ne connait pas suffisamment les populations et leurs modes de vie. La réalité n’est pas toute rose, c’est évident, mais loin d’être noire comme beaucoup aime à le penser pour s’apitoyer sur le sort d’une population est ainsi se dédouaner et se donner bonne conscience « coins touristiques d’autant plus lorsqu’ils prospèrent sur la pauvreté des populations locales ».
Voilà, j’espère que ces explications pourront servirent à tous et ainsi mieux approcher ce peuple si riche spirituellement à défaut d’être aussi riche pécuniairement 😉
Un chiffre tout de même : le taux de pauvreté dans la réserve Navajo est de 43% (9% au niveau national aux Etats-Unis), infos sur le site Navajo Nation http://navajobusiness.com/fastFacts/Overview.htm
Les chiffres datent de 2000.
Tu as raison Mathilde, même si les chiffres sont anciens, peu importe. Ce que je voulais dire mais qui ne transparait pas dans mes propos est que cette population est en sursis et en même temps n’a pas les même critère de vie. Il faut savoir que le taux illettrisme est très élevé et donc entraine forcement un taux de chômage important d’où la pauvreté apparente et je ne parle pas du diabète et de l’alcool qui sont deux fléaux pour les Navajos entre autre … Mais tous ces chiffres cachent au final une grande difficulté de vivre et de vie de cette population en marge de la population américaine … et pourtant les Navajos étaient là bien avant ! Chercher l’erreur !!!
Sympa le road trip! C’est vrai que quand tu as déjà fait les parcs nationaux de l’utah c’est vraiment sympa d’y retourner en faisant les parcs ou les endroits plus méconnus. Par contre, contrairement à toi j’ai adoré Monument Valley. J’y suis allée peu convaincue et j’ai beaucoup aimée. As-tu fait la partie du parc uniquement accessible avec un navajo ?
Awesome as usual!
Love your trip and this gives me great ideas for my Thanksgiving vacation week.
Merci, Beau moment de partage, comme d hab, super photo, ca donne trop envie, apres 5 ans ici on a toujours pas fait l ouest!!
J ai hate….
Quel road trip ! j’y retrouve une partie des lieux visités entre 1993 et 2001 (à cette époque Monument Valley était moins envahi par les touristes !). Et j’y découvre de nouveaux endroits.
Moi perso j’adore le lac powell que je trouve si paisible (hormis pendant Spring Break ?). Merci pour le partage.
Merci pour votre petit mot ! c’est clair que le lake powell a quelque chose de fascinant, ne serait-ce que par le contraste des couleurs entre le bleu de l’eau et la roche super rouge. Le coucher de soleil par-dessus le lac était un spectacle incroyable !
superbe voyage, images splendides. Merci
Magnifique ! Je me réjouissais de cet article car j’avais suivi avec intérêt votre road trip estival. On en prend plein les yeux !
Waouh, sublime tout ça ! Je ne sais pas si j’oserais faire comme vous et tout faire au fur et à mesure. Je pense que je ne ferai jamais le canyon Spooky, ça fait trop penser au film de l’angoisse 128 heures (ou je ne sais plus combien) ! Vous êtes bien courageux 🙂
Merci pour cet article magnifique et passionnant en tout cas.
Salut Camille, oui ça demande un peu de sang-froid pour avancer au fil de l’eau. On sait ce qu’on aime et on a des cartes routières pour repérer les campings, on discute dans les visitor centers… le matin quand on se lève sans savoir de quoi la journée sera faite, j’avoue, c’est grisant ! Parfois aussi quand on reste 2 nuits au même endroit, il y a un côté rassurant. Pour les slot canyons, oui on a pensé au film 😉 c’est clair que je n’aimerais pas me retrouver bloquée dedans, on a glissé à un moment sous un énorme tas de rochers, c’était flippant !!
Cet article arrive juste à temps. Nous partons demain en road trip en Arizona. Nous tout est prévu d’avance, comme ça on évite de perdre du temps à se demander où aller dormir etc. Bravo pour ton recit ! J’adore te lire … dans notre voyage nous irons au parc de chiricahua suivant tes recommandations d’un voyage passé et sedona est au programme pour 3 jours ! Hâte de lire en details ton parcours ! Bravo encore
Pour être bien claire, on sait a priori où on veut aller, mais par expérience on n’aime pas être bloqués à devoir dormir dans un hotel ou camping prévu à l’avance. Parfois le temps est mauvais, parfois on adore un endroit et on veut rester plus longtemps. Ne pas prévoir nous donne de la flexibilité, même s’il faut prévoir au fil de l’eau… Mais c’est vrai que ça demande aussi d’avoir un tout petit peu d’expérience. J’aurais peut-être l’occasion de revenir sur ce type de préparation de road trip.
Bon voyage en tout cas !
Quelles photos splendides, ca donne envie de partir tout de suite! Merci
Ah les lignes droites dans les road trips!!!!! La magie des US 🙂
Cette année, nous avons fait la Nouvelle Angleterre et nous nous sommes beaucoup inspirés de ton blog, merci beaucoup pour tous ces articles qui nous ont permis d’encore mieux organiser notre road-trip!
Initialement, on avait le Colorado comme destination et on s’était d’ailleurs inspiré de tes articles également mais les vols étaient trop chers donc c’était parti pour la Nouvelle Angleterre avec le début du fall foliage fin septembre (j’avais même téléchargé l’appli). C’était vraiment top, once again merci 🙂
Merci pour ton petit mot ! Bon pour le « faire la Nouvelle-Angleterre », ça me fait toujours un peu tiquer, car ça fait près de 6 ans que je suis ici, des weekends à n’en plus finir et je me dis qu’on a jamais « fait » un endroit…
C’était sans doute cher à cause de l’été indien, c’est LA saison la plus touristique, à raison.
Bises,
Le « faire » n’était pas en ce sens je te rassure, nous avons visité une partie de la Nouvelle Angleterre 😉 et nous avons adoré!
Bizarre pour le Colorado car on était déjà partis en septembre à Denver et c’était plus abordable, ce sera pour l’année prochaine! 🙂
Héhé, I gotcha.
A l’année prochaine alors !
Magnifique voyage, et superbes photos : merci de nous faire rêver !
Hâte de lire les détails pratiques.
Bonjour Mathilde, je suis très heureuse de vous lire et de découvrir de si belles photos Tout est passionnant et comme toujours vous me transporter dans de si belles contrée.Merci beaucoup pour ces moments partagés. Je vous souhaite de très belles journées. Anne-Marie
Merci Anne-Marie pour votre gentil message !
Merci pour ces belles photos et ce superbe article, je m’y revois, j’avais fait en 2016 une partie de ton road trip avec ma compagne et nos enfants et comme toi, on faisait au fur et à mesure nos étapes, parfois un peu galère (et encore le mot est fort), mais au final que du plaisir pour tous (même nos ados le reconnaissent).
Une journée qui commence bien !!!
Je préfère cette façon de voyager plutôt que suivre un itinéraire tracé d’avance : c’est parfois dur de se projeter, savoir ce qu’on va aimer sur place. En tout cas ça se prête bien à cette région en particulier.
Merci pour ton petit mot Yves !
J’ai lu avec les yeux encore pas très ouverts du matin, mais c’est juste magnifique ! Bravo pour ces superbes photos qui envoient du bois, et cet itinéraire qui fait très envie. Par contre, les slot canyons… gloups ^_^
On se prend vite au jeu des slot canyons, promis !
Super ce voyage !
J’avais suivi votre road trip sur Instagram mais c’est encore mieux dans un bel article.
Ça donne envie de repartir et ça va me donner le sourire pour la journée 🙂
Merci Amy, oui Instagram c’est mignon mais un bon vieux long article de blog, c’est tout même plus confortable !