On en est au sixième jour de road trip de l’été 2017, le matin, on s’est levé au camping du merveilleux Kodachrome, on a ensuite roulé le long de la Cottonwood Canyon Road : autant dire qu’en fin d’après-midi, on avait déjà vu plein de belles choses, et il nous restait encore la soirée à venir. Cette étape suivante faisait rêver, tellement le lieu semblait difficile d’accès. L’aventure résidait aussi dans le fait qu’il y avait peu d’infos disponibles sur cet endroit : certes j’avais déjà lu pas mal de choses sur le lac Powell, on y était d’ailleurs déjà passé en 2012, mais jamais sur le point de vue qui le surplombait, notre objectif de la soirée, Alstrom Point.
La route pour se rendre à Alstrom Point
On quitte le visitor center de Big Water, on nous dit de traverser la route, de prendre à droite avant l’entrepôt blanc. J’ai la feuille avec le plan tracé à la main sur les genoux, mais heureusement, on a aussi Google Maps pour nous guider.
Il y a une heure de route, et on nous a bien prévenu que les derniers kilomètres seraient compliqués parce que la piste était défoncée. Pour l’instant, c’est encore facile : c’est une route de terre, qui monte et qui descend, au beau milieu de canyons majestueux. Il n’y a aucune trace de présence humaine, à part le chemin sur lequel on est, et quelques rares panneaux qui n’indiquent que des numéros de route ; pas d’animaux non plus à première vue, il fait chaud, c’est le désert brûlant. La route est minuscule au milieu de ce décor démesuré, elle s’enfonce à un moment au milieu de bosses noires bien rondes, c’est assez fou car ça surgit de nulle part.
Les virages s’enchaînent, on tourne à gauche, puis à droite, je ne suis pas sûre que le plan aurait été suffisant pour avancer sereinement, et j’espère que si Google Maps s’arrête subitement, on arrivera à retrouver le chemin dans l’autre sens.
On prend confiance, on se dit finalement que la route est un peu cabossée, mais ce n’est pas si compliqué contrairement à ce que tout le monde nous disait (erreur, of course). Il ne reste que 3 miles à parcourir (5 km), on commence à voir les bords du canyon. On se demande sans cesse : il est où le lac ? Et à un moment, on se dit : elle est où la route ? On n’est plus sur de la terre mais de la pierre, il n’y a plus de chemin tout tracé, seulement quelques tertres au milieu de tout un tas d’autres rochers. C’est le bordel.
Et c’est là que les difficultés commencent : on roule à 2 à l’heure, on fait attention à ne pas racler le dessous de la voiture. Je comprends maintenant toute l’utilité des 4 roues motrices : ça glisse par moments, et la voiture est de temps en temps partiellement en équilibre. Je flippe, Manu adore. Il y a un passage difficile où on se dit : that’s it, on va s’arrêter là, bye, et puis finalement, en allant tout doucement, ça avance. Je sors de la voiture pour indiquer la meilleure route possible à Manu, sans vraiment savoir ce que je fais. On gare la voiture à la fin de la route, sur une sorte de parking improvisé.
Panorama grandiose : c’est le début de la route
Les éboulis
Et soudain, un panneau
Avant la création du lac, tout devait ressembler à ça à Glen Canyon !
Quand la route devient un peu plus complexe… ça n’a pas l’air comme ça, mais le terrain est accidenté, on avance tout doucement
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La vue magique sur le Lake Powell
La vue s’offre à nous : le bleu du lake Powell en contrebas contraste avec le rouge de la roche. Les strates de canyons, les buttes, les montagnes : le décor naturel s’empile à perte de vue, à 360°. C’est magique.
On était déjà passé près du Lake Powell en 2012, la zone est remplie de chouettes endroits comme la vue sur le Colorado depuis le Horseshoe Bend, le canyon d’Antelope. Lake Powell est un lac artificiel créé lors de l’établissement du barrage de Glen Canyon en 1963. C’est depuis devenue une zone touristique où les gens profitent de cette source d’eau inespérée au milieu du désert.
On pensait être seuls, mais d’autres voitures arrivent quelques minutes après nous. On discute avec l’un des groupes, ils viennent de Californie et ont installé leurs tentes dans un camping près de Big Water, et le regrettent maintenant, ils auraient préféré rester ici ce soir ! De l’autre côté du lac, c’est l’Arizona, et la réserve Navajo. Il y a d’ailleurs une famille de Native Americans dont la petite fille est en vêtements traditionnels et prend la pose face au paysage. Au loin sur un plateau se dessine une montagne isolée : c’est la Montagne Navajo.
Il est 18h et il fait encore une chaleur de fou. On réfléchit où planter la tente : on s’avance près du rebord, on cherche un coin sympa ; c’est simple : tout est sympa et il y a plein d’espace.
On prend nos affaires dans la voiture, la marche qui nous sépare de notre camping ne prend que 10 minutes, mais c’est au milieu des rochers, ça descend, ce n’est pas évident d’y aller, alors on prévoit de ne pas faire d’aller-retours, on se charge de tout le matériel, de quoi se préparer à dîner, de l’eau pour ce soir et pour la nuit.
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A lire aussi sur le Lake Powell :
Le panorama en fin de journée
La vue d’un des méandres du Lake Powell depuis Alstrom Point
Notre coin pique-nique pour ce soir, on a tout le temps de regarder le coucher de soleil et la lune au loin se lever. Le serpent est arrivé discrètement par la droite… Me voir pieds nus me fait frissonner !
Ceci n’est pas une pub pour REI, mais on kiffe notre tente et nos sacs à dos, et à peu près tout de cette marque américaine
De l’autre côté de la vue vers le lac Powell, voilà ce qu’on voit ! Notre voiture n’est pas sur le rocher tout là haut mais un peu plus loin encore
Pas si seuls que ça pour observer le paysage
Hello rattlesnake !
Une fois la tente plantée, on se dit qu’elle est un peu trop près du bord, alors on la déplace vers des buissons et une zone ensablée plus molle. On est tout seuls sur notre plateau, en contrebas de là où sont garées les quelques voitures. Les gens qui viennent jusqu’ici aiment bien la solitude a priori, et les gens ne s’entassent pas les uns sur les autres. L’espace est ouvert, immense.
On se prépare à dîner, je me rends compte qu’on a oublié nos « sporks », cette cuillère/fourchette/couteau, aucun de nous deux n’a envie de retourner à la voiture, on mange en slurpant depuis nos bols en émail une préparation lyophillisée : contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est plutôt bon (le riz himalayéen pour être très précis).
La vie est douce, le spectacle a déjà commencé : la roche s’embrase, la lune devient plus haute et brillante dans le ciel. Je prends des notes dans mon carnet, Manu règle l’appareil photo pour faire un time-lapse.
Les couleurs s’embrasent tandis que la lune se lève. J’ai posté cette photo sur Instagram si vous voulez venir me suivre @mathildepit
Les multi-couches de roches rougies par le soleil couchant
J’adore cette photo prise par Manu, on se croirait sur une autre planète, les contrastes et les lignes courbes sont sublimes
50 Shades of Pink
Une butte dans le lointain
La dernière photo prise avant la surprise du serpent… la nuit tombe
On est tous les deux assis dans nos chaises pliables, immobiles et silencieux. Il n’y a pas un bruit, on entend juste quelques bateaux et des jet ski sur le lac. Manu, d’un naturel plutôt super chill, bondit d’un coup de son siège qui se renverse en arrière. Je le regarde, interdite, « Un serpent ! » Je tourne le regard vers le droite, à 2 mètres à peine de nous :
Un serpent à sonnettes couleur sable, magnifique, qui s’approche de nous en toute confiance. Fuck.
Le serpent a l’air aussi surpris que nous. Manu l’éclaire avec sa lampe frontale pour ne pas le perdre de vue, le serpent se confond avec la roche ; Manu veut le prendre en photo. Je lui dis de laisser tomber la photo et me mets en mode survie : les pensées s’enchaînent à fond, comment on se débarrasse d’un serpent sans mourir ?
(NB 1 : toujours aller vers la possibilité du plus dramatique)
(NB 2 : s’il n’y a pas de photo, c’est de ma faute, mais si on est toujours en vie, c’est probablement grâce à moi aussi).
Manu cherche à le faire fuir en l’éclairant en mode stromboscope, mais le serpent est surpris et se redresse. Je me mets à taper des pieds (nus !) sur la roche. Les vibrations semblent avoir de l’effet sur lui, il finit par se faufiler dans les buissons. Ces deux années de scout m’ont finalement servies à quelque chose, 25 ans plus tard.
Je range les chaises super vite, Manu remballe son appareil photo tout en pointant la lampe vers Le Buisson du Serpent, sa maison. Merde. On fait quoi ? Est-ce qu’on reste ici ce soir ? Il fait déjà noir, pas moyen de remonter jusqu’à la voiture en traversant tous ces buissons, j’imagine que chacun abrite un serpent, et puis on ne va pas reprendre cette route chaotique pour rentrer… où ça ? Il y a plus d’une heure de route jusqu’à la ville la plus proche, il est bientôt 20 heures, au milieu de nulle part.
Pas de panique, on va se mettre dans la tente : je repose tous mes espoirs de protection sur ce bout de plastique ingénieux. Je regrette déjà ne pas avoir rentré nos sacs à dos au préalable dans la tente : Manu donne des coups dessus avec un baton pour s’assurer qu’aucune bête ne s’est faufilé à l’intérieur.
On se glisse dans la tente, avec nos sacs à dos sans bête dedans, enfin j’espère. On a chaud, on transpire, il fait 30° dehors et 45° dans la tente, mais je refuse de ressortir pour enlever le toit de la tente pour faire circuler l’air. Les bruits des bateaux et des jet ski qui s’amusent sur le lac Powell s’arrêtent alors que la nuit tombe. Ils sont remplacés par les bruits de la nuit : c’est calme, sauf quelques bruissements suspects qui me tiennent éveillés, les yeux grand ouverts. Bordel, ça fait chier la nature parfois.
Dans une sorte de paranoia supersitieuse, on construit une barricade anti-serpent : on tasse nos sacs de couchage et nos vêtements tout le long du bord intérieur de la tente imaginant que ça va nous protéger d’une éventuelle attaque. Useless et ridicule, mais on y croit. On dort collés l’un à l’autre, gluants et transpirants au milieu du mini-espace restant de la tente. La lune est haute et brillante cette nuit-là, avec un effet néon de cuisine. Je me réveille de temps en temps et pointe ma lampe frontale vers l’extérieur, histoire de voir si le serpent s’approche. A ce moment-là, je doute encore que l’histoire se finisse bien.
Le lendemain matin
J’ouvre les yeux à 5h : il fait encore nuit, et le ciel s’est couvert de nuages. Je me dis qu’il va pleuvoir, et qu’on est des aventuriers à la con, qu’on va se retrouver coincés dans des mares de boue sur la route. Adieu Vie. Je me rendors car je suis trop fatiguée pour prendre une solution intelligente. Whatever.
Je me réveille pour de bon vers 6h30, le soleil se lève, la roche s’embrase à nouveau, il n’y a pas un nuage à l’horizon. Je sors de la tente et m’étire, les lunettes sur le nez, le bandana qui coince mes cheveux tout collés. C’est calme, je vois au loin les autres campeurs qui s’éveillent également, on doit être 5 voitures maximum, séparées à des centaines de mètres de distance. Il y a un sentiment de paix face à cette immensité.
On n’a rien pour le petit déj, tout est dans la voiture, alors on remballe les affaires tout doucement. On flippe encore du potentiel serpent, et on se dit qu’on va se renseigner en long en large sur l’animal. Tous les ans, on a une nouvelle obsession, que ce soit les ours et grizzlis, les mountains lions ou la chaleur extrême, les road trips américains apportent leur lot de dangers plus ou moins réels.
Qui est ce serpent à sonnettes ? Est-ce que sa morsure peut être fatale ? Est-ce qu’il vit seul ? Qu’est-ce qu’il mange ? On a croisé dans les buissons un lapin et une musaraigne, j’imagine que ce sont ses proies habituelles.
On remonte vers la voiture à travers les rochers et les fourrés, j’ai un baton à la main au cas où (j’apprendrais par la suite qu’il faut éviter de chasser les serpents avec un baton : il ne faut pas qu’ils se sentent menacés sinon ils attaquent). Notre voiture est toujours bien là, on ne pouvait pas la voir depuis notre tente en contrebas. On reste encore un moment à contempler la vue, et puis on entame la route du retour : la partie lente et difficile est en premier, et une fois la partie rocheuse passée, on enchaîne avec les décors grandioses. On se sent bien et libre !
De bon matin face au Lake Powell. Je peux pas croire que j’étais là-bas alors que je termine cet article dans un café de Boston en plein hiver !
Le panorama entier au lever du soleil
C’est l’heure de tout remballer
Notre fidèle destrier : la Ford Expedition. On s’habitue vite à avoir cette voiture énorme juste pour nous deux
Infos pratiques sur Alstrom Point
- Camping : Alstrom Point fait partie de la zone récréative de Glen Canyon, et il n’y a pas besoin de permis pour camper sur les bords du lac, dans cette forme dite de « primitive camping ». Il n’y a aucune aménité sur place, pas de point d’eau, pas de toilette sèche. Toutes les infos sur le camping dans cette zone sont à lire par ici (ça peut changer) ; je vous recommande de toujours vous renseigner à l’avance sur les autorisations ou pas nécessaires dans les différentes zones du sud-ouest américain, ça change en fonction du type de parc : les visitor centers vendent les permis nécessaires si besoin et les infos se trouvent en ligne. Mes conseils généraux de camping aux USA sont à lire ici.
- Alstrom Point, c’est loin ? Prévoir 1h de route depuis Big Water, 1h30 depuis Page : il y a des stations essence dans ces deux villes (plutôt des mini-villes). Si vous ne souhaitez pas camper, il y a des motels à Big Water comme cette lodge* peu chère pour la région, ou ce beau Bed&Breakfast* plus chic.
- IMPORTANT. Il est indispensable non seulement d’avoir un véhicule avec 4 roues motrices, mais aussi d’être très à l’aise pour conduire sur ces terrains accidentés. Ce n’est pas du tout facile d’arriver jusqu’à ce point de vue, on est des habitués des road trips sur terrain accidenté, et Manu est un bon conducteur + on avait la voiture adéquate. Toutes les assurances ne fonctionnent pas sur ce type de piste. Pas ici, mais on a croisé des voitures type berline coincées dans le sable, les mecs qui bloquent la route et qui ne savent pas comment s’en sortir dans des zones où il n’y a pas de couverture téléphone pour appeler de l’aide. Dans cette région, on dit souvent qu’il faut se préparer au pire : pneus crevés, avoir de l’eau suffisamment dans la voiture si on est bloqué toute une journée. Ça a beau être touristique, c’est le désert : hostile par nature. La route vers Alstrom Point peut être barrée après de gros orages ayant entraînés des crues. Il existe des compagnies qui emmènent les visiteurs à Alstrom Point en Jeep avec un guide, se renseigner auprès des visitors centers sur place si vous ne voulez pas conduire vous-même.
- Si vous êtes d’humeur moins aventurière, je vous recommande tout simplement une journée de découverte du lac en bateau. Lire l’article à ce sujet, sur une journée en juin 2019.
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Notre camping primitif
La piste
Le récap général de notre road trip Nevada-Utah est à lire ici
▶ Si vous utilisez cet article, qu’il vous inspire pour aller à Alstrom Point, pensez à en faire mention sur votre blog. On s’efforce avec Manu de rechercher des lieux uniques qu’on partage avec vous, dans tous nos road trips, vous avez droit à de l’original : alors ça fait plaisir d’avoir un « shoot out », une mention par la suite, sur votre blog, les réseaux sociaux, ou en commentaires si dessous.
▶ J’espère que cet article vous a plu, si c’est le cas : PARTAGEZ-LE ! Je sais qu’il était très attendu, j’ai reçu beaucoup de commentaires après avoir posté sur Instagram et Facebook les photos de cette vue. Si ça vous a plu, si vous avez envie d’y aller, laissez un petit mot ci-dessous ! Merci !
Bonus : En discutant avec d’autres personnes rencontrées au fil de ce voyage, on nous a ensuite parlé d’Alstrom Point comme de la vue à 1 million de dollars pour 0 dollars ; dans le même genre, une super guide de rafting (on a fait une journée sur la Colorado River à Moab quelques jours plus tard) nous a dit que son spot préféré était au bout de Muley Road Point. On y est passé quelques jours plus tard en route vers Monument Valley, mais on n’y était pas au bon moment pour pouvoir y dormir. Ça avait l’air plutôt cool aussi, c’est ce qu’on voit sur la photo ci-dessous :
48 réflexions au sujet de “Alstrom Point : le plus beau spot de camping de l’ouest américain et le plus beau point de vue sur le Lake Powell (rien que ça)”
Hello, CR 🙂 Auriez-vous la trace GPS depuis Big Water jusqu’à votre point de camping à Alstrom Point ?
Vous m’avez donné envie d’y passé une nuit en juillet prochain !
CR ? Je vous recommande de chercher directement sur Google Maps et prendre les coordonnées à partir de là. Et le jour J, de passer par le visitor center pour être sûr que les conditions ne sont pas défavorables. Bonne découverte !
Hello,
J’ai passé la matinée sur votre article pour mesurer les risques avant d’entreprendre la montée vers Alstrom point. Nous l’avons fait en Toyota Rav 4 (2 roues motrices). On s’est arrêté 2 miles avant et avons fini à pied. J’avoue c’est tendu mais ça passe plutôt bien ! ( il n’a pas plus depuis au moins 1 mois, ça rendait le terrain un peu plus facile)!
Merci milles fois pour les conseils ça nous a permis de ne pas partir sans le minimum vitale dans la voiture au cas où 😉 !
La vue est magnifique ! Ça vaut le coup d’avoir pris un peu de risque 😉 !
Bonjour,
Alstrom point prévu cette année fin septembre avec une Jepp Cherokee !!
Votre article me conforte dans l’idée que c’est incontournable.
Je pense qu’on reviendra sur Pape juste après le coucher de soleil.
Merci
Au vu des expériences de chacun, je viens de modifier ma réservation de voiture pour un Nissan Frontier, garde au sol 23 cm, se sera mieux que le Cherokee.
Juste magnifique, autant l’article que les photos, qui sont à couper le souffle!
Merci pour ce partage!
Bonjour !
En pleine préparation d’un road trip dans l’ouest américain, je suis tombée sur votre article en cherchant un spot de camping sauvage avec vue imprenable sur le Lac Powell. Seulement voilà, il n’est pas prévu pour nous de louer un 4×4. J’aurais aimé savoir s’il était envisageable de faire la route avec une voiture classique (type Ford Fiesta) et faire les 2 derniers miles à pied afin de profiter de la vue au coucher du soleil ? Si c’est non conseillé, nous ne tenterons pas cette fois-ci et ce sera sur la liste du prochain voyage.
Merci pour votre réponse et ces magnifiques articles tellement inspirants !
A mon avis c’est impossible. Imaginez vous une route de désert défoncée, avec des passages dans le sable. Pas de réseau donc si vous avez un problème, vous êtes clairement dans la m*
IL faut aussi vérifier les conditions de la route à un visitor center avant de se lancer dans cette route.
Ce n’est pas facilement accessible et il ne faut pas le tenter juste pour voir…
Ok c’est ce que je me disais aussi en lisant d’autres récits sur la toile, nous ne tenterons pas cette fois-ci ! Merci pour votre réponse 🙂
Coucou! Je prépare mon road trip dans l’ouest et ce point de vue m’a complètement charmée. J’ai bien compris qu’il était difficile d’accès (route/cailloux…) mais est-il facile de le trouver? En tappant Alstrom point sur WAZE ou Google map itinéraire le trouve t-on?
Merci beaucoup 🙂
@mathilde, pourquoi ne vois-je pas de réponse à mon petit commentaire? Lol
Merci
Le mieux est d’avoir une carte routière ultra précise de la région achetée au visitor center sinon ce sera lol sur les pistes du désert
😉
Salut Mathilde ! Je voulais juste te remercier pour ton article : je n’avais jamais entendu parler d’Alstrom Point avant de te lire. Finalement on vient d’y passer une nuit pendant Memorial day : c’est absolument magique. On en menait pas très large sur la dernière section de la route – mais ça valait le coup !!
Merci ! J’ai hésité à poster cet article pour garder l’endroit pour nous – même si c’est plus connu chez les Américains.
Est-ce que tu vas en parler sur ton blog ? Si c’est le cas, j’apprécie la mention de la référence du mien ! Merci d’avance.
Bonjour Mathilde,
Tout d’abord merci pour tes articles qui sont d’une grande aide pour préparer mon voyage.
Je vais à Page au mois de Juillet et j’adorerai aller voir ce point de vue. Le soucis est que la compagnie qui loue les 4X4 sur la demie journée n’en a plus pour les deux jours où nous y sommes. L’autre compagnie propose uniquement sur la journée et le tarif est trop élevé pour nous.
Nous allons loué un SUV pour tout notre voyage, est ce que tu penses que c’est faisable avec ce type de vehicule? Si non, jusqu’où pouvons-nous aller et combien de km reste t-il à parcourir?
Merci d’avance,
Cécile
ça dépend vraiment de la voiture, il faut surtout qu’elle soit « high clearance » sinon ça rape tout. Ca commence à déconner la route à 2-3 miles avant l’arrivée.
Quel bonheur de vous lire en préparant mon prochain roadtrip dans l ‘ouest Américain, je prends des notes et je rêve !
Départ le 19 juillet jusqu’au 10 août.
Arrivée San Francisco pour 3 nuits puis un aller/retour dans le Wisconsin 6j en avion chez une amie, retour à Las Végas et Zion, Bryce, Page, Lac Powell, Monument Valley, Grand canyon, route 66, Los Angeles, route N°1 et retour sur SFO !!
3 nuits à Kanab plutôt qu’une à Zion, Bryce et Lac Powell…. suis pas sur ??? Je me dis que cela doit faire du bien de poser ses valises quelques jours au même endroit 🙂
Encore merci pour votre magnifique blog !
Céline
C’est ce qu’on avait fait : 3 nuits à Kanab, lors de notre premier road trip. A lire par ici : https://www.maathiildee.com/road-trip-dans-louest-americain-vacances-dete-2012/ (voir étapes 7, 8, 9 et 10)
Ca fait beaucoup de route, mais en effet, ça permet de se poser et ça fait moins de travail de résa en amont.
Ah ben c’est juste hyper whaou comme point de vue ! Mais faut pas être une flipette quand même ! Bravo pour les photos, elles sont superbes 🙂
C’est tellement beau… Alitée depuis plus d’un mois, ça fait un bien fou de pouvoir voyager via tes articles ! Merci !
Gorgeous Pictures!!
Récit haletant, je me suis totalement vue à ta place face au serpent et grande interrogation: un serpent peut il découper une tente avec ses dents?
En tout cas j’aimerais en savoir plus: il était vraiment dangereux?
Photos magnifiques en tout cas encore une fois ça donne follement envie d’aller dans leson grands parcs américains.
Merci Constance, oui on se pose toutes sortes de questions face au serpent quand on n’est pas habitué…
Cette vue est tellement incroyable ! Faut pas lui en vouloir au serpent à sonnettes, peut-être que lui aussi aime dîner avec une joli vue 😉
On était clairement chez lui ! 😀
Tout simplement magnifique !
C’est noté, on prévoit de faire ça pour notre troisième voyage dans l’ouest… <3
Cool ! Vous avez été dans pas mal d’endroits similaires, je viens de jeter un oeil à votre blog !
A l’occasion si vous y allez, faites-nous un petit nod si c’est cet article qui vous a inspiré, ça fait toujours plaisir !
Même si on a déjà fait des endroits similaires, on ne s’en lasse tellement pas 😉 Je ne sais pas quand sera le prochain trip aux US (on y était en septembre dernier), mais compte sur nous pour te mentionner dans l’article, c’est normal ! 🙂
Wahou quelle aventure!!! Mais quelle vue splendide, incroyable, magnifique. Les mots manquent face à de telles splendeurs. Vous avez dû sacrément flipper avec le serpent, je ne sais pas si j’aurai réussi à dormir!
Je me rappelle en avoir croisé un en faisant une randonnée à Koyasan, au Japon. On s’était mis à courir et à faire bcp de bruits avec nos chaussures pour lui faire peur. Lorsque l’on avait demandé aux moines du temple si les serpents dans la région étaient dangereux, ils nous avaient répondu que cela dépendait! Toujours flippant d’entendre ça.
Merci pour ces magnifiques photos et ton texte, on s’y croirait.
C’est marrant je suis allée au même lodge de Big Water l’année dernière lors d’un road-trip avec ma soeur et mon frère. Il était bien sympa et on avait bien profité de la terrasse le soir et pr le petit-dej.
Toujours super chouette de te lire 🙂
À bientôt
Merci Tiphaine !
CA nous arrive de temps en temps de croiser des petits serpents en randonnée, mais jamais dans ce cadre 😀 Après coup en le racontant à des amis, c’est arrivé à pas mal de monde dans le sud-ouest américain !
Ok. Tes photos sont malade ! Sérieux c’est vraiment beau, bravo à vous 2. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ça…je pense pas être une conductrice suffisament patiente et habille pour réussir à rouler jusque là…je marcherais peut-être les derniers 3 miles ! Ton article ma aussi fait bien rire ! Surtout l’épisode du serpent. WHAT ! Tu te balades pieds nu en Uthat là où il y a des scorpions, tarentule et serpent à sonnette !! Arrête moi ça, c’est un peu dangereux ! À voir les routes que vous prenez, le danger ne vous fait pas peur, mais par pitié ne te promène pas nu pied et ne met pas ton sac à dos par terre même pour une photo !!! À Tucson j’ai eu droit à une mini conférence sur le serpend à sonnette (le serpend était aussi présent dans la conférence et il a «sonné» pour nous en plus) et depuis ce jour je comprend les dangers de la bête…règle à retenir…ne pas marcher nu pied, toujours regarder derrière la roche avant de poser son pied lors d’une randonnée et ne pas s’approcher inutilement du serpend genre pour prendre une putain de photo de la bête meurtrière (1 point pour toi là-dessus) Désolée pour mon long message, bravo pour ton article qui fait franchement rêver…vous êtes allez là incroyable ! Ça fesait du bien à lire entre deux compétitions de snowboard ennuyeuses au olympique haha !! Bonne continuité.
Merci Odrey !
et oui, si on avait eu droit à la même conférence on aurait sans doute fait plus attention 😉
Magnifique, époustouflant !
Je le note tout de suite sur ma « to do list » de l’Ouest, même si je ne suis pas à l’aise sur les pistes… Ou alors, va falloir louer une jeep, pourquoi pas.
Vous l’avez vraiment échappé belle, pour le serpent…!!!
Hello Isa,
Pour toi fan d’Utah, c’est vraiment un bel endroit. Les jeeps avec guides existent, la sortie n’est pas donné, mais je suis sûre que ça doit valoir le coup.
Magnifique photos ! Et je confirme, REI c’est la base ! Nous avons la même tente, la carte de fidélité et je m’y arrête religieusement chaque fois qu’une succursale se trouve sur notre route. Bonus : j’écris ce commentaire en portant mon t-shirt « Denver » acheter au REI de Denver. La vie est bien faite 😉
Leur service après-vente est parfait, leurs produits donnent envie d’outdoors, et leurs programmes de sortie sont top. Bref, REI Forever !!
Et drôle cette coincidence du tee-shirt 😉
Génial ! Je cherchais un spot sur le lac Powell et là en lisant cet article, le choix a été vite fait ! Bravo pour cet article et ces photos donnent vraiment envie de poser un pied à terre là-bas…
Fantastique Amérique
Cool !
a nouveau, faites attention pour y aller, ce n’est pas facile d’accès…
Revenez raconter votre expérience, ça m’intéresse !
Bon ben c’est bon je sais ce que je fais pour les prochaines vacances! C’est magnifique :-).
J’aurais réagi pareil avec le rattlesnake je pense, je n’en ai jamais vu mais déjà entendu, et comme tu dis, il faut taper du pied!
Merci pour cet article
Il m’a bien fallu 10 secondes pour me souvenir de ce truc de taper des pieds !
Je suis prête pour la prochaine fois ! (quoiqu’on a vu un autre serpent queqlues jours plus tard, mais celui-ci nous a surpris au milieu du chemin…)
Whaou ces paysages a couper le souffle !
C’est ouf n’est-ce pas !!
Superbe!!!!! 🙂
Ça donne envie de vite retourner dans l’Ouest (M-7)!
Bon à part la partie sur le rattlesnake, je ne sais pas comment vous avez fait pour dormir 😉
Je confirme, la vue depuis Muley Point sur Monument Valley est magnifique!
On a MAL dormi 😀
Merci Julie pour ton petit mot !
c’est juste waouh waouh waouh…
envie de se plonger dans cette nature et cette lumière (avec une petite pompe anti venin dans la poche quand même)!
merci!
Next time for sure!!
C’est SUBLIME, Mathilde, merci mille fois de partager ça avec nous. Je lis ça depuis Paris et le froid (ensoleillé) de ce matin de février et je voyage, grâce à toi. Merci.
Merci Camille, c’est vrai que ces photos n’ont en général rien à voir avec le quotidien urbain