Bon appétit made in USA // Sandwichs, bière et curly fries

Dans la série des questions cons, je me demandais ce qui me manquait de la France. Franchement c’est cliché, mais après mûre réflexion, ce qui me manque, c’est manger le matin de la bonne baguette, croustillante avec une mie bien fraîche. Car depuis bientôt 3 mois, tous les matins, c’est la même rengaine, on ressort le pain de mie en sachet, celui qui ne moisit jamais. De temps en temps, je vais à la « boulangerie française » acheter une sorte de pain type italien, carré, au goût passable, on dirait du pain de chez Point chaud. On peut aussi trouver des pains de campagne corrects, mais point de baguette. Bon, heureusement, on va arrêter de se plaindre, il y a plein de bonnes choses à manger ici. Certes, les tentations de la junk food sont partout, surtout au Food Court de l’université, mais il y a aussi d’excellentes adresses. Petit tour d’horizon des dernières découvertes.

Cutty’s, « Best sandwich shop in Boston »

Cutty’s est un endroit sympa pour manger un bon sandwich le midi, dans le quartier de Brookline. Peu de tables pour s’asseoir, c’est plutôt un endroit pour emporter. C’est ma conversation partner qui m’y a emmenée la première fois, elle m’a même dit qu’il faisait des sandwichs à la française, avec de la vraie baguette. Intéressant. On a pris toutes les deux la même chose (ce qui est normalement interdit par la règle de notre Food Code « je choisirai un plat différent de mon voisin pour qu’il puisse y goûter ») : le roast beef 1000. Du rôti coupé en fines tranches (mais en grande quantité) et une sauce extra. Le pain est une sorte de brioche moelleuse. Délicieux !

Deep Ellum, le bar d’à côté

Ce bar est situé à côté de chez nous. Mais selon un autre principe du Food Code « toujours faire des kilomètres pour trouver un bar, même si tu en as un super en bas de chez toi », on a tout simplement ignoré Deep Ellum pendant un moment.

On y est finalement allé un samedi vers 15 heures pour un breakfast, comme l’indiquait la carte (et contrairement à ce que suggère nos assiettes). Oui, il y a de la bière dans notre breakfast, mais c’était la Saint Patrick, donc c’était la boisson officielle du jour. Comme dans la plupart des bars, la carte des bières est immense, et le choix, complexe. On a fait confiance à la serveuse : je lui ai dit une blonde, Manu lui a demandé une brune. À la carte, peu de plats, mais j’en remarque un à base de canard, c’est suffisamment rare ici pour ne pas passer à côté. C’était rustique et bon.
À tester prochainement de nouveau pour le patio.

Food Court : un burger et des frites

Avec comme prétexte « vivre l’expérience américaine », il m’arrive d’aller déjeuner avec Manu au Food Court de Boston University. Le food court, c’est une sorte de cantine géante, avec plein de stands thématiques : salades, burritos, pizzas, sushis… Nous, on se dirige toujours systématiquement vers les burgers, même si à chaque fois, on se dit qu’on y retournera plus. Car, il faut l’admettre, les burgers du food court ne sont pas super bons, ils sont plutôt gras et de qualité médiocre par rapport à tout ce que la ville peut offrir d’autre. Mais bon, c’est le midi, et Manu maintenant fait de courtes pauses à l’américaine et ne s’éloigne pas trop de son labo.
L’un des accompagnements du burger est absolument néfaste : les curly fries. Ce sont des frites en forme de spirales, grillées avec des épices. Addictif.
Après le food court, je me sens toujours mal.

L’année à BU pour un étudiant lambda coûte la bagatelle de 42 000 $ (50 000 pour médecine), ils peuvent pas faire des burgers classes à ce prix-là ? Bon, c’est vrai qu’on pourrait aller à un autre stand. Quand Manu se prend une salade, elle est énorme et il peut en garder la moitié pour un deuxième repas. #radinpaschic.

Une de nos sources d’inspiration : Lunch, anyone ?

Pour plus d’idées où sortir à Boston et Cambridge, consultez le guide des bonnes adresses.