Merci !
Mercredi soir, Manu et moi sommes devant nos écrans d’ordinateur, assis dans le canapé : on règle les derniers détails techniques, je révise une dernière fois l’article pour lancer l’ebook, et ajoute des éléments à la déjà longue liste de tout ce qu’il faudra faire le jour J. J’adore ces moments où on travaille côte à côte sur un même projet. Je réalise seulement maintenant l’ampleur du chemin parcouru… depuis l’idée de créer ce carnet, il y a plus d’un an, à sa conception, puis la production. Ça y est. Je réalise enfin. Je suis plutôt du genre pragmatique, pas super sentimentale, pas trop à dire des trucs comme « c’est mon bébé ». Pour une fois, je suis contente : p*** je l’ai fait, je l’ai terminé. Je l’aime bien cet ebook, mais je n’ose plus trop le regarder, de peur de voir ce que j’aurais pu faire autrement.
Après, c’est le grand saut. L’article est posté, l’ebook est mis en vente. C’est Manu qui l’achète en premier (j’avais lu qu’il fallait acheter son propre ebook, ne serait-ce que pour voir comment le processus se passe). Et puis au moins, ça fera une vente. C’est une première de me lancer dans l’auto-édition, qui plus est d’un ouvrage en format électronique. J’ai confiance dans le fait qu’il soit beau, original, ludique, intéressant… mais est-ce que ça va se vendre, est-ce que ça va plaire ?
J’avoue : j’ai passé mon temps jeudi à rafraichir la page des ventes sur la plateforme Gumroad, là où l’ebook est mis en vente. J’envoyais un message par la même occasion à une copine (patiente, la copine, et encourageante) : 12 // 18 ! // 23 😀 // non attends 30 !!! // au fait, 42 // 53 ! ! ! (à l’heure où je termine l’article, on en est à 95 !) J’avais suivi un cours en ligne sur écrire, promouvoir et publier un livre en ligne, et l’un des profs avait dit qu’il faisait ça la première journée juste après avoir publié un livre : il passait son temps devant les chiffres de vente. Je m’étais dit que jamais je ne ferais ça (trop… superficiel ? attachement aux chiffres, pas moi ? pfff) et puis finalement, c’est ce que j’ai fait, je trouvais ça fascinant, et en fait c’est peut-être là, en fait, que j’ai réalisé que c’était pour du vrai.
Promis, j’arrête d’en parler systématiquement à présent. Mais achetez-le. Je referai un point dans quelques semaines sur le sujet !
❤ Merci à Samantha, Jen, Virginie d’avoir déjà parlé de l’ebook sur leur blog, un grand merci également à ceux qui ont relayé l’info sur Twitter, et bien sûr, merci aux premiers lecteurs, et à ceux qui m’ont envoyé des petits mots par email, Instagram et autres : un très grand MERCI !
Portraits et récits de femmes Natives-Américaines
à Radcliff
Jeudi soir, je suis allée avec une amie à une conférence suivi du vernissage d’une expo à Radcliffe (près de Harvard square) sur le travail d’une photographe, Matika Wilbur. La jeune femme a mené son projet dit Project 562 pendant plusieurs années, au cours desquelles elle a recueilli des histoires et photographié des femmes Natives-Américaines, dans plus de 500 tribus dans tout le pays. L’idée derrière son projet artistique a des ambitions politiques : changer la vision de la nation sur les femmes de ces tribus. Matika a une énergie folle, et ses photos et histoires sont poignantes, uniques. En mettant en avant les problèmes rencontrées par les femmes – au niveau de l’éducation, de l’emploi, des violences subies au quotidien, du maintien et du partage de leur culture et de leur langue – elle veut faire bouger les choses.
☞ Jusqu’à 28 mai, Byerly Hall, Radcliff Yard, 8 Garden St.
Tout ce qu’on ne s’est jamais dit,
Céleste Ng
Conseillée par ma chère amie L., j’ai lu ce livre publié en France par la géniale maison d’édition Sonatine. Je l’ai lu en quelques jours à peine, car c’est le genre de livres qui se dévore. Dès les premières lignes, on sait que Lydia est morte. Il n’y a pas de mystère. Mais comment sa famille va l’apprendre, et surtout comme elle va réagir au fil des mois révèle un nœud de secrets. Ce n’était pas ce que j’attendais de ce livre : avec Sonatine, j’imaginais du super dark, du serial killer. Ce que j’ai retrouvé de l’esprit Sonatine, c’est une écriture qui m’emmène là où je n’attends pas : je me suis laissée porter par le récit. J’ai bien aimé également en apprendre plus sur une famille sino-américaine des années 70, sur le fait d’être différent (= asiatique) dans une ville du Midwest américain.
❤ Livre apprécié et approuvé ❤
Quelques liens :
- Lien inutile mais qui fait plaisir : Promeneur de chien est une profession peu courante en France (sauf peut-être à Paris puisque beaucoup d’Américains y vivent), ce dog walker prend en photos ses compagnons canins, et c’est mignon.
- Côté nouvelles locales triste : samedi, une personne en scooter s’est faite renverser par un « duck boat » près du Boston Common.
- Work, work, work, work : Garance Doré sur le fait de demander de l’aide quand on bosse en solo
- Comment fabrique-t-on une série américaine ?
Le printemps à Boston, toujours aussi beau
Sur Instagram @mathildepit
C’était la treizième édition de ce Monday Morning (lundi matin*) : du mini-blogging, de la vie d’expat, et des liens lus, vus, entendus sur Internet ou dans le monde réel. Bon début de semaine à vous !
3 réflexions au sujet de “Monday Morning #13 * Un livre, une expo… et un grand merci !”
Oui il faut y aller!! Les américains sortent des chaises de leur voiture et s’installent le soir avec leurs couvertures… Nous on avait pas de chaises alors on restait dans la voiture mais c’est bien aussi! Et en plus, c’est vintage: durant les pauses ils mettent des vieilles pubs américaines cest super cool, et les hauts parleurs sont vieux aussi 🙂 par contre ce n’est ouvert que pendant l’été donc il faut regarder les horaires d’ouverture avant d’y aller! J’avais vu « Jaws », Jurassik Park (les grands classiques) mais aussi les Minions!! (mais attention aux moustiques le soir!!)
Un grand merci pour tes articles qui me font voyager et rêver!
Hello Mathilde!
Je suis ton blog depuis quelque temps mais je n’ai jamais laissé de commentaire jusqu’à présent. L’été dernier j’ai vécu 3 mois à Boston (j’ai accompagné mon copain qui devait y travailler durant une courte période). Nous avions d’abord un appartement à Symphony Road et ensuite à Back Bay. C’est dommage car je ne connaissais pas ton blog à ce moment là (c’est ma mère qui me l’a fait découvrir un peu plus tard haha, elle est fan de ton blog :-))
Mon copain travaillait et j’étais seule la journée. J’ai donc énormément marché à travers Boston. Je marchais env 4-5h presque tous les jours. Je me baladais souvent sur l’esplanade et j’adorais marcher jusqu’à Cambridge. Là-bas je faisais toutes les petites ruelles et admirais les maisons… et j’aimais bien aller au magasin Antropologie (car ils ont de jolies petites décos pour la maison) et flâner à Harvard. J’aimais beaucoup également me balader dans les ruelles de Beacon Hill et je me prenais toujours un cheesecake à la Tate Bakery!!
Avec mon copain nous sommes souvent allés à Cape Cod durant les week-end. On est allés à Provincetown et Wellfleet. On était juste émerveillés. Les soirs on mangeait tout le temps à Macs Seafood (restau pas cher) à Wellfleet (délicieux!!) et après on allait souvent au Wellfleet Theater Drivin (tu connais?) pour regarder des films en plein air dans la voiture, à l’américaine… tellement génial (avec les gros paquets de pop-corn).
Bref je suis tombée amoureuse de Boston et de Cape Cod. Je rêve d’y retourner un jour et peut-être de m’y installer. Si j’y retourne j’aimerais beaucoup visiter le Maine aussi!
Bises,
Caroline
Merci pour ton message Caroline ! J’adore ce genre de commentaire-témoignagne sur la vie ici ! Je te souhaite de revenir et de continuer à visiter la région ! Je note l’adresse du ciné en plein air, je n’ai pas de voiture, mais j’en loue à l’occasion pour partir en week-end.
Bises,
Mathilde