Et le rêve devient réalité // Formaggio Kitchen

Je suis allée dîner chez ma prof de yoga la semaine dernière. Evidemment, big deal pour moi : c’est ma première soirée avec des copines depuis que je suis arrivée à Boston. Je suis comme une ouf, tempête sous un crâne de comment je vais m’habiller, toussa. C’est aussi un jour où il a beaucoup neigé. Coïncidence ? Sans doute non (mais ça a réglé le problème de comment je m’habille assez rapidement).

J’en profite pour faire une petite aparté météo comme on les aime. Contrairement à nos attentes, l’hiver bostonien a été très « mild », comprenez très doux. Apparemment, ça faisait des années qu’on n’avait pas vu ça à Boston, même pas le temps de sortir l’énorme parka North Face qui te donne une démarche empotée. Nous, on trouvait qu’il faisait pas chaud-chaud mais c’est vrai qu’on ne s’est pas trop caillé non plus, ça dépend des jours ma bonne dame. Alors quand il a neigé : euphorie !!

Donc en ce jeudi, sous la neige, première « girl’s night out ». Après la soirée, j’étais ravie, c’était extra, personnes supers, bonne ambiance. Et le rêve est devenu réalité quand Sarah (aka, la prof de yoga) m’a parlé d’une boutique de gourmets (c’est l’expression consacrée) : Formaggio Kitchen. Fromage, vin, charcuterie.

Le programme du week-end était tout tracé.

Formaggio Kitchen, c’est trois boutiques à Boston, nous on est allé à celle du quartier de South End, assez chic, plein de petites maisons en briquettes rouges avec l’escalier pentu devant. Très charmant. La boutique est plutôt petite, c’est une épicerie fine avec plein de produits de tous les pays, principalement du sud de l’Europe, mais aussi bien sûr plein de produits américains super bons : oui, ça existe ! On envisagerait même prochainement un voyage gastronomique dans le Vermont…

Hummm… je vais avoir l’embarras du choix pour mon fromage du matin au petit déj ! Ça va me changer des flocons d’avoine. Petit point culture charcuterie des Etats-Unis, il existe de la mortadelle de Californie, plus forte en goût que la tradi de Bologne. Coupée très finement, c’est celle qu’on trouve dans tout bon sandwich de base (et ils sont bons).  On a aussi demandé un Saint Marcellin « local » et nous voilà avec du Winnimere du Vermont. C’est en fait plus proche du vacherin, mais ça envoie bien de la chaussette puante. Un vrai délice.

Pour la confiture à 16 $ le pot, on attendra d’être en hypoglycémie. La confiture est vraiment pas donné ici, et en ce moment, Manu se contente d’une honnête confiture Bonne Maman. Quant à Saveurs, je l’ai acheté, en me disant que je pourrais peut-être essayé de faire un gros gâteau à étages… Le magazine est très différent de l’édition française : beaucoup, beaucoup de textes et peu de recettes illustrées. Etrange non ?

Pop corn au sirop d’érable… ça doit pas être dégueu ce petit truc-là… Et des cookies mignons. Mais on reviendra une autre fois pour une razzia de sucré.

Formaggio Kitchen, mon nouveau paradis bien-être, ouvert tous les jours de la semaine bien sûr ! 268 Shawmut Avenue, Boston