Si on vous proposait de partir vivre à l’étranger, de tout quitter – travail, famille, pays, qu’est-ce que vous diriez ? Et si en plus, vous aviez quatre enfants ? Isabelle l’a fait : elle vit à l’étranger avec sa famille depuis des années. Aujourd’hui, elle est installée dans le Midwest, en plein milieu des Etats-Unis, là où on ne pense pas vraiment à vivre quand on pense « Etats-Unis ». Et pourtant, c’est de cette vie dont elle parle sur son blog, From side to side : son adaptation à la vie américaine, ses voyages, ses coups de cœur et ses interrogations. Un autre point de vue sur la vie aux Etats-Unis. J’avais plein de questions pour Isabelle, et elle a pris le temps d’y répondre : merci ! L’interview est longue, mais prenez le temps de la lire : c’est passionnant !
Hello Isabelle, qui es-tu ?
Je m’appelle Isabelle, 45 ans mais 30 d’âge mental. Un passeport français, mariée, 4 enfants. J’ai toujours rêvé de voyager, mais je ne pensais pas que ma vie serait un voyage perpétuel. Je suis née à Versailles, mais j’ai grandi à Lyon. J’ai fait des études de pharmacie, rencontré mon futur mari dans son école d’ingénieur. Un essai de vie à Paris et nous sommes parti en CSNE (NB : le service national en entreprise, à la place de l’armée) au Maroc : c’était le début de notre vie de nomades. Nous sommes revenus sur Grenoble et après 3 ans d’interlude, nous sommes repartis vivre 3 ans et demie à Taipei, Taiwan. Entre temps, nos deux premières filles étaient nées. On a découvert un autre monde, on a vécu des typhons, des tremblements de terre, mais surtout, l’impression de vivre sur une autre planète, où nous étions des illettrés. J’ai appris le chinois, enfin j’ai essayé. Notre troisième enfant est née là-bas. Je regrette encore de ne pas avoir eu de blog à ce moment-là, pour raconter ce que nous vivions. Nous sommes repartis ensuite vers notre nouvelle ville d’adoption, Grenoble. 5 ans de nouveaux d’interlude, un autre bébé et nous nous envolions pour la baie de San Francisco : nous étions le 1er novembre 2008, le début de notre aventure américaine. Presque trois ans après, nous quittions cette magnifique région pour venir vivre en plein centre des Etats-Unis, à Kansas City.
Alors répondre à la question : QUI suis je ? C’est moi Isabelle, mère de famille qui mène ma barque, je n’ai pas eu une carrière très construite, mais j’ai essayé de m’investir à chaque fois dans ces nouvelles vies pour les enfants, ma famille mais aussi sans m’oublier dans tout cela. J’aime marcher, faire des photos, découvrir, tisser des liens et écrire.
Que peut-on lire sur ton blog ?
Sur mon blog From side 2 side, on peut lire beaucoup de mes voyages aux Etats-Unis, mais aussi, je raconte ce que je vis, et ce qui m’interpelle ici. On a trop tendance à croire, que les Etats-Unis, c’est comme l’Europe. Non cela n’a rien à voir. Je raconte donc tout cela. J’essaye d’avoir un regard objectif et complaisant, en tout cas en essayant de ne pas juger ce que je vois. J’aime beaucoup explorer les endroits et comprendre leur histoire. Je me balade partout avec mon appareil photo : cela me permet de saisir et de voir des choses que souvent les gens ne voient pas.
Tu as aussi un site sur la santé aux Etats-Unis ?
Justement à force d’avoir à reconstruire ma vie tous les trois ans, j’ai eu l’idée de créer mon environnement de travail. Je travaille donc depuis plusieurs années à mettre en place un site web d’information et de conseils santé aux Etats-Unis, en français. Mais comme je suis très occupée avec les tâches de tous les jours, j’ai pris mon temps. Il s’appelle AmerikSanté.com, il est lancé !
Le sujet de la santé m’intéresse, d’abord parce que je suis pharmacienne et j’ai toujours voulu exploiter ce que j’avais appris lors de mes études. D’autre part, à force de bouger et changer de pays, j’ai rencontré beaucoup de gens déroutés par le système de santé de nos pays d’accueil. On me demandait souvent conseil et cela me plaisait de répondre, faire des recherches etc .
Je mets les pieds dans le plat, mais je n’ai pas une super image de Kansas City, j’ai plein de clichés en tête : les panneaux religieux promotionnels, l’enseignement du créationnisme à l’école, une vie de banlieue très calme. Est-ce que ces clichés sont totalement faux ? … ou pas !
Ça ne m’étonne pas. J’ai fait pareil. Beaucoup de gens, quand j’ai annoncé notre départ à Kansas City, nous ont prévenu : le Midwest, c’est particulier. Alors je te rassure, les panneaux religieux se trouvent surtout le long des grandes autoroutes dans les campagnes, mais peu à Kansas City. On voit aussi beaucoup de panneaux pro-life, surtout en Oklahoma. (Note : pro-life = contre le droit des femmes à l’avortement)
Le créationnisme est en effet très présent mais ce n’est pas enseigné dans les écoles publiques. Il est vrai qu’il existe des groupes très activistes qui essayent de faire passer des lois de ce genre et qui, de plus, ont l’oreille attentive de notre cher gouverneur hyper conservateur du Kansas. Mes filles sont parfois confrontées à des copines qui ont des croyances très profondes, et qui ont du mal à comprendre les concepts de l’évolution. Mais je suis étonnée toujours de voir la tolérance de tout un chacun. Il est vrai de dire que la région est très religieuse : le taux de fréquentation des églises est très important, le dimanche. Il y a de tout : des catho, des protestants, des évangélistes composés de dizaines d’églises différentes, avec des tendances de tous les bords. J’ai eu beaucoup de mal au début, mais j’en suis arrivée à la conclusion, que cela faisait peut-être des gens heureux, à force de célébrer. Moi, de mon côté, je n’ai pas voulu vraiment creuser la question, ni m’engager quelque part .. j’ai été assez choquée en fait par le fondamentalisme des gens. On m’avait prévenu, faire partie d’une église dans le Midwest, permet de s’intégrer, sauf qu’au début, chaque fois que je rencontrais quelqu’un, la deuxième question après What brought you here, était : à quelle église appartiens tu ? l’église est une identité et cela ne s’arrête pas à la messe du dimanche mais est un véritable lieu de sociabilisation et d’identité.
A part cela, j’ai atterri dans un endroit très dynamique, culturellement parlant. J’habite dans le Johnson County, un des counties les plus riches et avant-gardistes du pays. Notre banlieue vit au rythme de beaucoup de choses, des écoles, mais aussi d’expositions, de manifestations artistiques, rencontres sportives etc.
Tu as déjà déménagé de la Californie au Kansas, comment t’es-tu créé un réseau amical local ? Es-tu amie avec des français expatriés, comme toi, ou as-tu rencontré des Américains avec qui tu t’entends bien ?
En Californie, j’avais surtout des amies françaises : le réseau francophone est très important. Je suis arrivée dans la banlieue de Kansas City sans connaître personne. Il y a une Alliance Française, mais elle est surtout faite pour les francophiles, et n’a pas pour mission d’accueillir les français. Je suis restée les deux premiers mois après mon arrivée, complètement seule. J’ai essayé de m’engager dans l’école de ma 3ème fille. A chaque fois, je ne me sentais pas vraiment acceptée : les gens étaient charmants, mais cela n’allait jamais au delà du « Welcome in Kansas ». Alors, je me suis prise par la main et suis allée quand même au café de rentrée de l’Alliance française en me disant que j’aurais peut-être la chance de croiser des gens comme moi. J’ai en effet rencontré un couple, qui connaissait d’autres personnes. Et c’est comme cela que je me suis créé un petit groupe, qui depuis a énormément changé. Nous sommes très dispersés dans la banlieue, nous nous voyons une fois par semaine, mais nous prenons vraiment plaisir à nous retrouver.
En créant mon blog et la page facebook Kansas City Accueil, j’ai accueilli pas mal de gens qui arrivaient. J’ai maintenant des amis américains. Je me suis liée d’amitié avec des gens, mais c’est toujours par hasard. On s’est aussi lié d’amitié avec d’autres couples comme les agents immobiliers qui nous ont accueilli, ou un collègue de mon mari. Et puis, nous sommes vraiment bien acceptés par nos voisins qui sont très serviables et sympathiques. Il faut savoir que les gens sont charmants, chaleureux mais comme ils vivent tous à un rythme effréné, les relations amicales ne sont pas très intenses et ne vont pas très loin. On se fait des grand hug mais à part ça, c’est tout.
Tu élèves 4 enfants aux Etats-Unis, et tu écris des articles sympas à ce sujet. Quelles sont selon toi les différences majeures dans la façon d’enseigner entre la France et les Etats-Unis ?
Les différences sont énormes, du début jusqu’à la fin. Mon petit dernier était en plein apprentissage de la lecture. La méthode est déroutante, car en fait il n’y a pas de méthode rigoureuse, ni de livres d’apprentissage de lecture, juste des étapes successives à franchir. Mais les enfants sont beaucoup challengés, et récompensés dès qu’ils atteignent un niveau. L’éducation est beaucoup dans l’encouragement. On leur apprend de plus, dès leur plus jeune âge à se présenter sur scène. Au final, cela donne des enfants très confiants. Le revers de la médaille, c’est que le niveau académique n’est pas toujours le meilleur, en fait il est à deux vitesses.
Dans le secondaire, les différences sont encore plus flagrantes, avec des classes organisées par niveau.
Mais au final, l’école américaine donne la chance de se diversifier dans des matières que l’on qualifierait d’annexes chez nous. Dès la Middle school (le collège), les élèves ont des cours obligatoires mais peuvent choisir des « Electives », musique par exemple. L’emploi du temps est le même tous les jours, ce n’est pas une heure dans la semaine qu’ils feront mais une heure tous les jours.
A la fin de la scolarité, les élèves se sont spécialisés selon leurs goûts et leurs talents, et pourront continuer par la suite. La musique a une place énorme dans la scolarité, mais aussi, pour ceux qui ont choisi, il est tout a fait possible d’être spécialisé en photo, en art. Le sport a aussi une place énorme, mais c’est souvent après l’école, et ce n’est pas à moitié : entraînement de plusieurs heures tous les soirs de la semaine.
Alors, je crois qu’il faudrait s’inspirer un peu des deux systèmes, car il est indéniable que l’école française apporte un niveau de connaissances plus important, mais je pense que l’école américaine développe des talents et encourage le développement personnel. Par contre, il n’est pas faux de dire que cette école est malheureusement à deux vitesses et qu’il existe des endroits où les écoles sont mauvaises.
Après plusieurs années aux Etats-Unis, est-ce que tu es encore surprise, voire même choquée par certaines choses ?
Surprises ? Tous les jours. Surtout depuis que je suis dans le Kansas et que je suis complètement immergée dans la société américaine. Je reste encore étonnée de ce que je vois dans les magasins, de ce que j’entends à la radio (j’écoute beaucoup la radio américaine NPR dès que je suis dans la voiture), de la réaction des gens et même des rencontres que je fais. Nous découvrons aussi beaucoup de la société américaine à travers les écoles et la vie de nos enfants. Nos filles aînées étaient au bal de « prom » (Note : le bal de promo de fin du lycée) et là, notre plus grande vient d’avoir sa graduation (= la fin du lycée). Des moments très intenses.
Tu as beaucoup voyagé aux Etats-Unis, quels sont tes 3 endroits coup de coeur (je sais, le choix est difficile !) ?
Alors, choix très difficile mais quand je pense à des lieux qui m’inspirent, je peux en trouver trois :
1 – San Francisco, une ville que j’ai adoré. Pendant trois ans, j’ai parcouru les rues de la ville, timidement au début, puis après, nous partions à plusieurs, faire de longues marches. Il y a un petit piton rocheux au sud du Golden Gate Park : c’est le Grand View Park, on l’atteint après deux séries d’escaliers, dont un fait de mosaïques. La vue est magnifique de là : on voit tout San Francisco : de l’Océan à la Baie.
2 – Moab, dans l’Utah : on y est resté 10 jours l’an dernier. On y était déjà allé, mais en y retournant, on a vraiment pris le temps de se poser et d’aller se balader autour. C’est un endroit d’une extraordinaire richesse et diversité. On a adoré voir le lever du soleil à Canyonsland, se balader à Arches, faire une balade à cheval dans l’arrière pays, descendre le Colorado en bateau. Bref, un coin magnifique à découvrir et à apprécier.
3 – Et puis, je n’ai pas envie de terminer sans parler de mon petit coin de Kansas et de la ville qui se trouve juste à côté, mais dans le Missouri : Kansas City. C’est une très belle ville trop souvent délaissée. J’ai appris à la connaître et j’aime la faire découvrir : elle étonne toujours. J’y ai découvert beaucoup d’authenticité, vécu des rencontres très fortes, découvert une histoire peu connue et surtout commencé à aprécier la musique, le blues et le jazz. J’aime vraiment beaucoup cette ville.
Bon, mais ce n’est pas évident de trancher quand même alors, je continue ma liste : j’ai adoré Chicago, Santa Fe, Taos, New Orleans, Salt Lake City, les Badlands au Dakota du Sud, la Californie du nord, et un énorme coup de cœur pour Yosemite où nous sommes allés tant de fois.
Quelle est ton expression américaine préférée ?
« United we stand » : maintenant, que j’ai parcouru une bonne partie des Etats-Unis, et rencontré pas mal de personnes différentes à tout point de vue : du geek de la Silicon Valley, au redneck (le « plouc ») du Missouri en passant par le banquier de Manhattan, le citadin du Midwest, ou le libéral de l’Oregon, mais aussi tous les nouveaux immigrants chinois, indiens, mexicains, ils ont tous cela en commun : l’unité pour leur pays. Je suis impressionnée par leur reconnaissance, et de voir que c’est peut-être leur seul point commun. Je trouve toujours cela incroyable, que tous les matins, on demande aux enfants de se lever et de réciter le Pleadge of allegiance, ou qu’à chaque manifestation publique, ils se lèvent tous et chantent leur hymne national.
Est-ce que vous prévoyez un jour de rentrer en France ?
On vit au grès de nos inspirations et des opportunités qui s’offrent à nous. Là, on s’est fixé de faire terminer sa scolarité à notre seconde. Donc encore deux ans ici. L’an prochain, on aura le choix de pouvoir demander la nationalité américaine, alors après, on verra. On m’avait prévenu : au delà de 5 ans, cela devient dur de rentrer. Je crois que cela devient une réalité.
Encore merci à Isabelle d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. Est-ce que vous êtes déjà allés à Kansas City, ou ailleurs dans le Midwest ? Partagez votre expérience dans les commentaires !
22 réflexions au sujet de “Isabelle vit dans le Midwest américain, à Kansas City”
Bonjour Isabelle
Nous sommes Français installer a kansas city depuis 2 ans nous avons trois enfants dont 2 filles qui ont 11 ans 8 ans et un garçon de 22 ans.
Nous avons ouvert un salon de coiffure et Spa situe a la 75 th street Wornall.
Nous avons un facebook Vottero Paris
Nous pouvons nous rencontre afin d’agrandir la communauté Française.
A bientôt
Sofia
yes Sofia : nous nous connaissons depuis
OMG qu’est-ce que j’aime lire Isabelle ! Elle a le don de rendre tout ce qu’elle raconte passionnant. Je suis vraiment contente d’en avoir appris un peu plus sur son parcours. J’ai l’impression de la connaître un peu 🙂
OMG ! trop sympa de lire cela Laulinea : merci
Je suis tombée sur ton blog tout à fait par hasard et l’ai parcouru avec plaisir. J’ai moi même vécu à San Francisco pendant 10 ans, puis 10 ans à Kansas City. Après un retour en France pendant 13 ans je suis repartie m’installer à Kansas City depuis le début de l’année avec mon mari qui vient d’avoir sa carte verte. Nous avons beaucoup de choses en commun, les enfants en moins car je n’en ai pas, et c’est un vrai plaisir de lire tes écrits. On se rencontrera peut être à KC, au Fou Frog ou ailleurs 🙂 Bonne continuation !
Bonjour Frédérique … vraiment drôle toutes ces coïncidences .. avec plaisir, même, un cafe pour se rencontrer … au Fou Frog (on adore) ou plus au centre ville .. j’ai un email sur mon blog fromside2side..
Merci à Mathilde. Je reviens de Boston et grace au blog j ai vu de superbes choses pas forcément indiquer dans les guides.
En fait, le CSNE, c’était une manière de faire son service militaire (service) mais en étant envoyé dans une entreprise française à l’étranger. C’était pas facile de trouver cela, on était payé au lance pierre, mais au final, c’était une super expérience (et puis, je travaillaits aussi).
Pour les enfants, cela n’a pas été facile ces changements : 4 manières de gérer les changements.. surtout dans l’adaptation dans le nouvel endroit, aussi bien en rentrant en France, qu’en partant en Californie et surtout en arrivant au Kansas. Je pourrais écrire encore des pages entières sur la manière dont on a géré cela. Ma fille, Mathilde, l’a très bien résumé dans un poème bouleversant qu’elle a écrit récement ( http://www.fromside2side.com/p/poemes-de-mahault.html ) et concernant l’american attitude : yes, elles sont hyper tolérantes et surtout, ne supportent pas les jugements hatifs.
Très intéressante comme interview. J’avoue que je ne connaissais pas le blog, ça me donne vraiment envie de le découvrir et de m’intéresser un peu plus à cette partie des USA qui m’est totalement inconnue.
Le début m’a interpellée puisque je suis actuellement en VIE, qui « remplace » le CSNE. Ce n’est pas ma première expérience à l’étranger mais c’est vrai que ça me donne encore plus envie de découvrir autre chose après, de ne pas me limiter à ce que je vis actuellement.
C’est très encourageant de lire ce genre de témoignage pour des gens qui veulent bouger 🙂
Je pensais que le CSNE était un truc de l’armée…
C’est clair que le témoignagne d’Isabelle est encourageant, et « inspiring » comme on dit ici, même si je suppose que ça n’a pas été rose tous les jours. D’ailleurs, si tu lis cette question Isabelle, comment le vivent tes enfants ? Est-ce qu’ils sont « convertis » à l’américan attitude ?
Bises
Superbe interwiew,j ai beaucoup aimé…
Apres avoir passe 2 ans en Malaisie, je viens d arriver au Texas a Houston exactement pour 4 ans et je pose aussi pas mal de questions.
Superbe interview. Et toi mathilde quel est ton top 3 des endroits aux US ( top 3 des villes et top 3 nature) ?
Pour info , j habite boston (et ai habite San Francisco) avec la petite famille et visitons en ce moment le lac winnipesaukee… On ne se lasse pas des decouvertes en New England !
moi aussi je veux savoir …
Mes villes coup de coeur seraient New Orleans, Seattle… et Boston (facile la dernière). J’aimerais mieux connaître New York… je n’y ai pas passé assez de temps.
Comme endroits nature, j’ai vraiment été soufflée par le Grand Canyon et le Montana en général, et j’ai un coup de coeur pour cette fin d’après-midi d’été passée dans la forêt de Hoh, dans le parc national Olympic, c’était magique !
Comme l’a dit Isabelle, c’est très difficile de choisir ! Je ne me lasse pas de rouler dans l’immensité américaine (en même temps, ça ne fait que deux ans et demi que je suis là, et je ne voyage pas en permanence 😉
Bises à toutes les deux !
Très sympa d’en lire un peu plus sur Isabelle ailleurs que sur son blog! Même si nous n’avons ni enfant ni projet d’expatriation, j’aime beaucoup son blog sur lequel j’apprends ce qui m’intéresse le plus dans le voyage: voir comment vivent les gens ailleurs!
merci à toi aussi Claire ..
Merci pour cet article!
Comme dit Darrow, tu n’as pas le temps de t’ennuyer. Mais je suis intimement convaincu que l’expatriation et le fait de tout le temps se remettre en question procurent une ouverture d’esprit que beaucoup de personnes n’ont pas (et n’auront jamais).
Il n’y a rien de plus enrichissant que de rencontrer des personnes d’horizons différents.
Le « United we stand » m’émerveille toujours autant. J’aimerai bien connaitre cette sensation que nous n’avons pas de ce côté de l’Atlantique
merci Vincent … un fidèle lecteur …
C’était super intéressant à lire! Je suivrai le blog d’Isabelle avec plaisir. Thanks for sharing 🙂
je me permet d’intervenir sur le blog de Mathilde pour vous dire merci pour ce commentaire très sympa …
Une vie trépidante loin de la monotonie c’est certain! Pouvoir tout remettre en question demande du courage et aussi un certain goût du risque que peu tenteront. En tout cas, excellente continuation!