Mi-novembre, j’accompagne une copine pour quelques courses dans un magasins bio ; on est amené à discuter de nutrition. Mon amie fait super attention à ce qu’elle mange pour des raisons de santé, et me parle pour la première fois du Whole30.
Ce Whole30, qu’est-ce que c’est ? Ce sont 30 jours où on cuisine des plats qui sont “whole”, entiers, complets en français, en utilisant des protéines, des légumes, des fruits et en zappant les produits laitiers, les sucres ajoutées naturels et non naturels, l’alcool, le soja, les graines, les légumineuses. L’idée derrière tout ça est d’éliminer tout ce qui est inflammatoire, et surtout, d’observer et modifier ses habitudes alimentaires pour atteindre la “food freedom”, la liberté alimentaire. Au fil des jours, on ressent le “tiger blood”, le sang du tigre littéralement, une sorte d’énergie sans limite. Et à la fin des 30 jours, on réintroduit petit à petit les différents groupes alimentaires, et on tire les conclusions des nouvelles habitudes observées pendant un mois et des aliments qui nous font du bien et ceux qui mériteraient d’être limités.
Ça c’est donc la théorie, ensuite il y a la pratique.
Comme souvent dans ce genre d’expérimentations, je me laisse embarquer un peu malgré moi. Je n’ai jamais fait de régime au sens de privation, même si j’ai perdu pas mal de poids récemment dû à un rééquilibrage alimentaire (l’article J’aurais pas un peu grossi raconte tout ça). Mon amie me vante les mérites de ce programme, elle l’a déjà suivi trois fois : je me dis que ce ne sont que 30 jours, je peux essayer et en tirer mes propres conclusions.
Cet article n’a pas la vocation de promouvoir le Whole30 : c’est le récit de mon expérience.
Le carnet jour après jour m’a bien aidé à noter les menus, suivre les progrès et les difficultés
Avant de commencer
- Les livres et autres produits dérivés. Je décide de faire le Whole30 en janvier, ça semblait trop compliqué avec les fêtes de le suivre en décembre. Je commence à m’y intéresser fin novembre, j’ai plus d’un mois pour me préparer, principalement en lisant sur le sujet. J’achète un livre de recettes Whole30, je suis le compte Whole30 sur Instagram – je découvrirai petit à petit un monde ultra marketé avec notamment des coachs en nutrition spécialisées dans le Whole30. J’achète également un carnet à remplir au fur et à mesure pour accompagner les 30 jours.
- S’engager publiquement. Le programme encourage à partager la nouvelle pour être sûr qu’on le fasse vraiment. Alors je commence à en parler autour de moi. Je peux classer mes amis en trois groupes en fonction de leurs réactions :
– les super healthy qui trouvent ça génial d’expérimenter, et ont déjà pensé à le faire ou l’ont déjà fait et qui m’encouragent
– les sceptiques, et notamment l’une de mes meilleurs amies qui me dit “on se voit en février, je ne te vois pas en janvier si tu ne bois pas d’alcool ». Ils sont ok pour que je le fasse, mais ne vont pas spécialement m’aider.
– et ceux qui s’en tapent, et se disent que je me lance dans un truc à la mode un peu débile et ne voient pas l’intérêt (ils sont plus rares, heureusement).
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Bœuf à la marocaine
Le jour J :
c’est (vraiment) parti ?
Je choisis de commencer le Whole30 le mardi 2 janvier. Le 1er janvier, on rentre de New York en train, le frigo est vide, ça va être compliqué.
Le 2 janvier arrive et on apprend une super bonne nouvelle ce jour-là qu’on a très envie de fêter avec du champ’ et un bon repas (= incluant tout ce qui n’est pas autorisé). Je me demande si je ne devrais pas commencer le lendemain… Finalement je me dis que je pourrais fêter tout ça en février : il y aura toujours du champagne dispo le 1er février, dans 30 jours donc. See ya. Au fil du mois je vais devoir apprendre à trouver des moyens non-alimentaires de me féliciter/encourager/booster.
Dans les premiers jours, je rentre dans une lutte mentale avec moi-même, je doute complètement de mes motivations, je trouve ça con de faire un truc aussi restrictif, je ne vois plus l’intérêt, j’ai envie d’arrêter avant et après chaque repas. D’un tempérament plutôt modéré, tout ce qui me semble drastique est une mauvaise idée d’avance. MAIS je me dis que ça ne dure que 30 jours, et que les recettes suggérées n’ont rien d’un menu anémique. Quand j’évoque à mon amie l’envie d’arrêter au bout de quelques heures, elle me redit que ça lui a fait beaucoup de bien, je lui fais confiance…
Avoir passé le jour 1 me semble un miracle.
Avoir passé le jour 3 me semble un miracle.
Le jour 5 passe, et je n’ai toujours pas arrêté.
On dirait que je suis vraiment embarquée là-dedans.
Une petite boîte de « snack » avant le sport : clémentine, bananes et abricots secs, noix de macadamia et amandes
Le gros point positif du Whole 30 :
Limiter drastiquement les sucres ajoutés
L’idée n’est pas de diaboliser le sucre, ni aucun autre groupe alimentaire, mais d’observer comment on se sent quand on n’en consomme pas. Le Whole30 n’autorise ni les sucres naturels (miel, sirop d’érable) ni artificiels. C’est étonnamment la partie du programme que j’ai trouvé la plus facile, je m’attendais à ce que ce soit super compliqué, mais je n’ai pas l’habitude d’ajouter du sucre dans mon café ou mon thé, et puis comme les fruits et fruits secs sans sucres ajoutés sont autorisés, j’avais du goût sucré de temps en temps.
Les 2 éléments intéressants liés à l’arrêt des sucres ajoutés ont été pour moi :
- la traque aux sucres dans des produits du supermarché, même parmi les plus inattendus. En lisant les étiquettes, je me suis rendue compte que plein de produits avaient du sucre ajouté. Du guacamole (!), des saucisses, du bouillon de légumes, de la moutarde, etc.
- l’envie de sucré est une envie qui est bien ancrée en moi, j’aime bien la petite touche sucrée après le dîner. Je pouvais manger des fruits secs, mais il est conseillé de ne pas en consommer de façon automatique pour compenser. Pas toujours facile.
Haricots/Noix de cajou/Pommes + Magrets de canard
Ce qui m’a le plus manqué :
le fromage !
J’en ai même rêvé… No comment.
Pour voir ça du côté positif : ça m’a forcé à faire des salades, soupes, plats sans compter sur le fromage pour que ce soit delish.
Et l’alcool en mode social ?
J’avais déjà fait l’expérience d’arrêter l’alcool sur 30 jours, en juillet 2016. Une fois que tout le monde autour de moi est au courant, les amis ou les inconnus à qui j’en parle sont plutôt curieux, et interrogent leur propre consommation. Il y a par contre toujours l’irréductible ami qui n’a pas bien compris le principe et insiste lourdement pour que tu prennes “juste un petit verre, allez !” Cette fois-ci, j’ai pris les devants en invitant les amis à dîner chez moi plutôt que de sortir au resto ou de se retrouver chez eux. Ca me permettait aussi de faire le menu Whole30 pour tout le monde.
Outre l’alcool, se nourrir en société a présenté quelques challenges pour tenir mes engagements. Il y a eu cette soirée à Chinatown après un spectacle – j’avais dîné avant le show, et je me suis contentée de boire du thé alors que Manu et A. s’empiffraient de dumplings. Aller au ciné et être entourée de mangeurs de pop corns aussi peut être un peu frustrant ! Au moins il y a la bonne odeur… Même si mon mec m’a suivi pour la plupart des repas à la maison, quand on allait boire un café dehors, il se prenait toujours une pâtisserie alléchante. Dans ces cas-là, je me rappelais que la satisfaction de tenir mes engagements serait plus forte que la satisfaction temporaire de manger un truc appétissant. Cette volonté se renforce avec le temps.
Les débuts de l’Instant Pot. Pour simplifier la cuisine au quotidien, on achète cet autocuiseur vapeur qui cuit tout super vite. Nos mères utilisaient les Cocotte Minute dans les 80’s et on re-découvre ce mode de cuisson à haute pression comme si c’était la dernière nouvelle trend. Bref, on kiffe.
Le plus compliqué sur un plan pratique :
prévoir les menus et prendre le temps de cuisiner
Je vis en couple, sans enfants, au centre d’une grande ville américaine : on sort beaucoup, on mange souvent dehors, et pendant longtemps, j’ai rarement fait les courses pour plus de deux repas d’avance. Heureusement que j’avais fait un rééquilibrage alimentaire quelques mois auparavant en 2017, qui impliquait de prévoir les repas et de faire les courses en conséquence, car sans ça, plonger d’un coup dans le Whole30 aurait été un casse-tête.
A force de devoir cuisiner TOUS les repas du petit déj au dîner, l’un des effets super positifs du Whole30 a été de développer une batterie de nouvelles recettes. J’ai même prévu à l’avance les en-cas (oui, je veux bien une médaille) : quand les journées sont longues, qu’il y a le sport, des temps de transport à prévoir, des rendez-vous à des horaires bizarres, j’avais toujours une petite boîte en plastique dans mon sac avec des fruits secs et fruits, Whole30 approved.
Ce que j’ai moins aimé :
l’accent sur la viande
Je ne mange d’ordinaire quasiment pas de viande, par goût et par choix, et me mettre à manger de la viande plusieurs fois par semaine a été un drôle de changement, c’était comme revenir en arrière, à contre-courant. Les recettes étaient très bonnes, mais ce n’est pas un choix que je veux faire dans le futur. Le combo lentilles + haricots, ou poisson me va très bien pour les protéines en temps normal.
Un petit déj : frittata aux herbes, olives et avocat
Revoir complètement les petits déjs
Le petit déjeuner aux Etats-Unis n’a rien à voir avec ce qu’on fait en France, les œufs sont souvent au rendez-vous. J’ai gardé l’habitude française de manger des tartines ou des céréales le matin, et il a donc fallu que je revoie ma façon de faire pour que ça rentre dans le programme Whole30.
Après quelques jours d’ajustement, le petit déjeuner est devenu un moment que j’attendais, plus créatif que d’ordinaire, moins automatique. Ça me prenait bien 10 bonnes minutes à préparer, soit 10 fois plus qu’en temps normal : finalement, ce n’est pas énorme. Entre un café (sans sucre, sans lait), un bol de fruits, et soit des restes de la veille, ou deux œufs brouillés, un demi-avocat et un peu de patates (cuites la veille), j’ai trouvé ça plutôt bon.
La découverte de nouveaux produits
J’ai regardé quelques vidéos sur Youtube de nanas qui recommandaient des produits de Trader Joe’s qui rentrent dans le Whole30, ça m’a fait découvrir des choses auxquelles je n’aurais pas pensé, comme des mangues séchées sans sucres ajoutés, ou des bananes séchées, des sachets de chou-fleur réduits en « riz », du ghee (beurre clarifié), des sachets de kale + chou blanc déjà émincés. Moi qui n’aime pas trop faire les courses, j’ai commencé à m’intéresser un peu plus à ce qui se passait dans les rayons plutôt que d’aller automatiquement acheter les 4-5 trucs que je prenais d’ordinaire.
Salade composée : épinards, pommes de terre, fraises, asperges, bacon, avocat
Et le poids ?
Le Whole30 ne s’inscrit pas dans une démarche de perte de poids, et il est demandé de ne pas se peser. Pour les accrocs à la balance, il est conseillé de le faire au début et à la fin uniquement. Plutôt que de se concentrer sur un chiffre, il est recommandé de se focuser sur les “nsv” : les non-scale victories, les victoires non liées à la balance. La liste est longue, même si ça dépend de chacun, des antécédents, de la forme physique préalable : ces victoires peuvent être de l’ordre physique – un sommeil amélioré, une digestion facilitée, pas de sensation de ballonnements, des victoires psychologiques – être plus concentrée, avoir plus d’énergie, des victoires en lien avec le rapport à l’alimentation – ne plus être dépendant de certains aliments et de l’alcool, ne plus avoir de fringales, ne plus utiliser la nourriture comme réconfort, etc.
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Et alors ?
Dans un monde idéal où manger de tout de façon équilibrée et avec modération en écoutant ses sensations serait sans difficultés, le Whole30 n’aurait aucun intérêt. Je ne sais pas pour vous, mais les excès, la gourmandise, se nourrir parfois plus par rapport aux émotions qu’à la faim, c’est une réalité.
Un classique : saumon + riz de chou-fleur
Je n’ai pas pu aller jusqu’au bout du Whole30. Au jour 23, soit une semaine avant la fin du programme, un événement familial m’a obligée à prendre un avion pour la France, j’ai donc arrêté le Whole30 avant la fin à ce moment-là : impossible de continuer là-bas.
Ce qui a été positif pour moi pendant ce Whole 30 :
- Le Whole30 a ce slogan : it’s not a diet, it’s a reset, ce n’est pas un régime, c’est un retour à zéro, et j’ai bien aimé ce principe de faire table rase début janvier. C’est un programme bien trop restrictif pour s’installer dans la durée, mais c’est juste là pour 30 jours.
- J’ai beaucoup aimé le fait de revisiter les habitudes. Qu’est-ce qui est automatique dans la façon de se nourrir ? Comment peut-on changer les habitudes les plus ancrées ? Comment ne plus utiliser la nourriture comme récompense : est-ce que j’ai vraiment faim, ou je suis juste fatiguée/je m’ennuie/j’ai besoin de réconfort ? J’ai bien aimé le but ultime de « food freedom », de liberté alimentaire.
- J’ai aimé apprendre plein de nouvelles recettes testées au fil du mois, avec le bémol que la plupart étaient très orientées viandes.
- J’ai ressenti ce regain d’énergie après une semaine de Whole30 : je dormais mieux, j’avais une énergie folle, j’étais concentrée dans mon travail et au sport j’avais l’impression d’être WonderWoman.
Petit déj : une poire, shakshuka et avocat
Ce que j’ai moins aimé dans le Whole30 :
- le côté absolument pas scientifique du programme, sous couvert pourtant du « c’est prouvé scientifiquement, on a des experts »
- certaines règles me semblaient excessives et sans fondement (l’absence de graines et de légumineuses par exemple).
- Enfin, la communauté est un bon soutien (surtout en ligne), mais il y a presque un côté sectaire dans ce mouvement, tout le monde est en admiration devant la fondatrice du programme, qui a un petit côté guru.
Depuis que je suis rentrée à Boston, j’ai continué à prévoir les repas à l’avance et à faire les courses en conséquence, j’ai aussi continué à préparer quelques repas Whole30, mais on a aussi fêté la Chandeleur avec des crêpes, et on est sorti au resto samedi soir.
Je suis contente d’avoir fait ce Whole30 (plus un Whole23 pour moi), c’est sans doute la curiosité et le goût d’expérimenter qui m’ont poussée, mais aussi l’envie de faire attention à ma santé via l’alimentation.
18 réflexions au sujet de “Monday Morning #72 * J’ai testé le « Whole30 »”
Merci pour ton retour d’expérience très intéressant ! J’ai envie de me lancer aussi, ayant depuis des années des douleurs chroniques qui empirent. Comme toi, je suis sceptique sur le coût des légumineuses et céréales (surtout les céréales et pseudo céréales SANS gluten), je me dis qu’en trempant, prégermant et cuisant tout ça, cela devrait pouvoir être intégré…
Je me tâte à faire ma propre version du W30 en intégrant fonio, sarrasin… parce qu’ici la patate douce ne court pas les rues, la pomme de terre en tant que solanacée peut être problématique donc je ne veux pas en abuser, j’ai peur de tourner en rond et ne pas avoir assez de glucides. Surtout que j’allaite mon fils de 6 mois.
J’adorerais échanger avec des français/françaises qui se lanceraient dans l’expérience ! Notamment pour avoir des idées de menus un peu plus français 😉
Merci pour ce partage 🙂 J’en suis à mon deuxième en ce moment, et je constate que c’est nettement plus simple cette fois-ci (sûrement parce que j’avais déjà modifiée mes habitudes alimentaires suite au premier). Ma première expérience s’est faite de façon totalement spontanée, j’ai vu le concept sur Pinterest et ça ma tout de suite parlé (on venait de rentrer de plusieurs mois au Brésil, où mes migraines avaient quasiment disparues, et à peine de retour en France, ça a recommencé — bonjour le travail sur écran avec un paquet de petit pois surgelés sur la tête et deux lunettes de soleil, rideaux fermés). Au bout du programme, je n’avais plus de migraines et plus de douleurs articulaires dans les doigts la nuit. Ah — et je n’avais plus mal au ventre, de ballonnements. Mais je n’avais pas fait le lien avec le gluten. Lors de la réintroduction, tout est revenu quand je suis arrivée au pain. Du coup, j’ai commencée à manger sans gluten… mais l’envie d’une petite pâtisserie de temps à autre est restée intacte, et au fil des ans, manger gluten free était plutôt l’exception. Quand les migraines ont à nouveau pris le dessus, je me suis dit que le moment était venu de retenter l’expérience. On vit en Provence et les produits locaux sont un délice, surtout à cette période de l’année. C’était d’ailleurs un vrai critère : Je ne ferai plus jamais un Whole 30 en début de l’année — les produits frais coûtent la peau des fesses, viennent de je ne sais où et mon envie du trio chou-patates-potiron a des limites. Bilan intermédiaire : à environ 2 semaines depuis le début, les migraines ont à nouveau disparues, les fringales sont négligeables. Et je vais aller jusqu’au bout 🙂
Bonjour,
Merci pour ton article. J’habite également aux US et je cherche des ressources françaises pour partager avec mes amis et familles. Je suis à mon deuxième Whole30. Le premier m’a été présenté par des amis français aux US. j’ai commencé seule le 1er juillet, avec un voyage prévu en France pour l’été. J’ai tenu bon!! A 47 ans, et vivant aux US, je commençais à avoir du mal à gérer ma ligne, 1kg en plus chaque année (donc 6 de trop!) et le gluten américain me créait des ballonnement et crampes a chaque repas… Bref, je suis vraiment aller vers Whole30 pour trouver mes allergies et gènes alimentaires, et si je perdais un peu de poids au passage, ça pouvait pas nuire! J’ai acheté un livre de recettes (je suis nulle en cuisine et j’aime pas cuisiner), le livre qui explique tout et le day by day pour écrire et lire les conseils chaque jour (j’adore). et c’etait parti! Bilan : 10-12 premiers jours challengeant, envie de dormir et molle du genou, envie de grignoter, envie de sucre, envie de taper tout le monde aussi, surtout mes kids et leurs tartines du matin…mais alors après… mon ventre est enfin redevenu plat, plus aucune crampe, la peau toute douce, le pantalon lâche et une énergie de dingue! Tout cela m’a motivée a tenir meme en vacances face aux apéros, chocolat côte d’or et fjord, croissants, …quelle victoire par la suite! j’ai perdu 6kgs et découvert que le gluten ne m’allait pas du tout et le sucre non plus. J’avoue, je ne bois jamais d’alcool (oui je sais je suis bizarre, mais j’aime pas) donc cette partie a ete facile pour moi. la suite me stressait pas mal… et comment je fais sans W30??? je vais reprendre tous mes kilos, merdouille!!! et bien pas du tout, ça fait 6 mois, je continue meme a perdre, j’en suis à 8kgs. De vivre sans mes douleurs au ventre et d’avoir récupérer les rennes de mon corps et ma digestion me motivent tout simplement à manger mieux. Comme dans l’article, j’ai pris de bonnes habitudes : lire les etiquettes, cuisiner, savoir dire non et expliquer mon alimentation, faire du sport et bien manger. Aujourd’hui mon mari et ma fille veulent le faire alors on participe au Whole30 de janvier. Plus besoin de perdre du poids, mais j’aime ce challenge sans sucre et pain (meme gluten free) et je suis curieuse de voir comment ils vont l’adopter, ou pas…;).
Je viens de terminer un whole30. Je suis enchantée du résultat. J’ai modifié mes habitudes alimentaires, je ne mange presque plus de sucre et de céréales et je me sens beaucoup mieux. J’ai perdu 3 kg et je me sens en meilleure forme. Votre site web m’a beaucoup aidée. Merci.
Je viens de supprimer tous les glucides de mon alimentation, pour des questions de santé (et strictement encadrée par des médecins) et j’ai également été vraiment surprise de découvrir qu’il y’avait du sucre caché partout. Même dans les haricots verts, si je change de marque de boite de conserve, le taux de glucides peut passer du simple au double. Ça ouvre les yeux sur tout ce qu’on mange…
j aimerais mais pas sûr de résister longtemps
1 d mes objectifs est de manger plus sainement pour l instant ai du mal à prendre le chemin
ça serait 1 gros travail car ici aucun repas à l avance
Merci pour ton retour hyper intéressant !
Clairement le whole 30 n’est pas pour moi car en tant que végétarienne (et souvent végétalienne) je ne vois pas bien comment me passer de graines et légumineuses…. Là on s’approcherait d’un régime drastique…
Ce que je trouve bien c’est que tu en retires des bonnes habitudes et pas une doctrine alimentaire diabolisant certains aliments (qui est assez ancrée habituellement dans ce type de « régime) : on devrait tous interroger nos habitudes alimentaires (et je parle même pas de l’alcool, clope…), notre relation à notre corps et à son bien-être et à la santé par la nourriture, à nos envies, à nos « comblages » de plein de choses via la bouffe. Pas pour éliminer des aliments pseudo-diaboliques mais pour comprendre comment on mange.
Et puis rien que cuisiner c’est Top comme révolution !
Si tu cherches des idées de menus de semaine (avec des graines et des légumineuses par contre !) j’ai partagé plusieurs semaines dans ma cuisine avec des recettes sur le site
Nous avons passé un mois chez des amis Vegans, on a donc dû s’adapter à leur régime. Et alors qu’au début, on se dit que ça va être très long… et bien finalement non, on y a trouvé qq avantages. Et si la conclusion c’est que clairement je ne peux pas devenir vegan ( oeufs et lait sont trop difficiles à radier pour moi), ce que nous essayons de mettre en pratique c’est vraiment de cuisiner à la maison. D’essayer au maximum d’avoir les produits bruts et de faire nos plats.Quitte à ce que les soirs où on a vraiment pas le courage, alors on fait carrément à livrer ou resto. Et finalement on prend bien l’habitude de cuisiner, et ne plus se demander « qu’est ce que je peux faire réchauffer »?
Je rejoins tout à fait ton commentaire ! Ca fait du bien de bouleverser ses habitudes, et de voir comment on peut adapter certaines choses à son mode de vie
Bonjour Mathilde,
je trouve ça intéressant et ton retour me plaît, mais étant végétarienne, supprimer graines et légumineuses me semble impossible. Et hors de question de manger de la viande : ça me dégoûte. S’il existait une version veggie, pourquoi pas. En tout cas, ça donne assez envie 🙂
Bonne semaine !
Je comprends et je pense qu’il y a une version plus orientée vegan et végétarien
Super retour d’expérience ! J’ai trop peu de self-control pour me lancer dans ce genre de diet mais j’apprécie ton honnêteté vis-à-vis du programme !
Je pense que le self-control se travaille ! Que ce soit par le but qu’on se fixe, le fait de s’être engagé publiquement auprès d’amis, etc. On se laisse prendre au jeu, et après l’envie de réussir (succès sur le long terme) est plus fort je trouve que le fait de céder pour une récompense temporaire
D’accord avec toi Mathilde. C’est une méthode américaine et les petits-dejs au Québec ressemblent plus à la tartine confitures et céréales comme en France. J’ai fait le W-30 en janvier 2018. Je le referai en septembre. J’ai été diagnostiquée diabétique et c’est bon de revoir que le sucre se cache absolument PARTOUT. L’idée de « reseter » l’organisme de temps à autre et de revoir nos habitudes alimentaires me plait.
J’avais tenté de faire une cure de 3 semaines où il fallait supprimer tous les sucres petit à petit. J’ai craqué à la fin de la 2e semaine, mes petits gâteaux me manquaient trop… Je pense que comme je ne l’ai pas fait sérieusement je n’en ai pas ressenti les effets, ce qui m’a d’autant moins motivé pour continuer!
Mais sur le principe je trouve ça bien ces « cures ». Par contre pareil je ne comprends pas bien l’intérêt de supprimer les graines et les légumineuses, est-ce qu’elles ont un effet inflammatoire?
Je crois que les légumineuses et graines peuvent avoir un effet inflamatoire car ils contiennent des phytates, qui normalement sont éliminés quand on fait tremper les lentilles, etc. avant de les faire cuire. Ca fait partie de ces élements qui me rendent sceptiques de ce programme, comme je l’ai écrit dans l’article !
Retour d’expérience très intéressant ! Perso j’aurais beaucoup de mal à me lancer la dedans, surtout à cause du sucre. J’en consomme déjà très peu mais ce sont ces dernier grammes qui me donneraient le plus de fil à retordre ! J’ai également complètement changé mes habitudes il y a quelques années et commencé à tout faire maison. C’est là aussi que j’ai acheté ma super machine, Companion de Moulinex, qui m’aide énormément et donne un coté plus ludique à la cuisine (à la grande récalcitrante que j’étais!). C’est marrant de voir que là-dessus, les Américains et les Français se rejoignent en questionnant leurs habitudes alimentaires (pour certains).
C’est justement parce qu’on pense que ça peut être trop compliqué que ça vaut le coup d’essayer !
Cool pour ton accessoire de cuisine, c’est con mais c’était conseillé dans le programme, comme on cuisine vachement à la maison, d’avoir des appareils qui te simplifient la vie : ça parait évident, mais ça fait du bien de se l’entendre dire !