Pour partir aux Etats-Unis, restait une dernière étape majeure : démissionner de mon CDI chéri…
Démissionner de façon délire m’a toujours fait fantasmer, mais ma propre démission s’est déroulée de la façon la plus civilisée possible. Mon exil n’étant pas prévu pour durer toute la vie, pas la peine de sortir le grand jeu de drama queen. Deux mois après avoir annoncé que je partais, après plus de 3 années vraiment sympas, le jour de mon départ est arrivé. Comme le veut la formule consacrée : « Je ne réalise pas encore ce qui m’arrive » (traduction psychopathe : mais pourquoi j’ai fait ça ?).
La citation du jour : « Tous les soirs sont à présent des vendredis soir pour toi » Julie T., ex-collègue, amie et sensei pendant les pauses-café
Après un énième pot de départ, j’ai pris la porte de cette vénérable entreprise en tirant ma nouvelle grosse valise ‘cadeau de départ’, remplie de bouquins, de vieux agendas et de quelques papiers. Le tableau nostalgique était parfait : petite pluie fine, nuit tombante, lumières de Noël, début de soirée… Légèrement sordide, doucettement festive, cette soirée avait effectivement un air de vendredi soir : « Qu’est-ce que je fais ? Où je sors boire un verre ? Avec qui ? »
Pas de réveil qui sonne le lendemain matin et un début de journée avec un goût délicieux : un café au comptoir d’un petit bar sympa, en lisant le journal. Ca ressemble encore à des vacances et pourtant c’est mon nouveau quotidien qui s’installe.
A moi les bons petits déj qui durent des plombes !!
1 réflexion au sujet de “Je démissionne pour partir vivre aux Etats-Unis”
Salut math et manu!
je profite du We pour me hasarder sur le blog. ce matin garde et now: préparation du repas. Je vois que l’on est plus aux voyages en caravanes et autres diligences mais on n’en est pas loin!
j’espère que vous avez trouvé le gite (en dehors de la chambre au dessus du saloon..)
Pourvu que le temps soit clément et que les rigueurs du climat n’aient pas refroidi votre ardeur . je vous embrasse bien chaudement. pa’
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