Il y a dix jours, on a passé le week-end à Portland, dans le Maine. On a adoré la promenade dans le parc du sublime Portland headlight. Le genre de paysages qui donne envie, la mèche au vent, de s’exiler loin de la civilisation.
Le Maine est surnommé l’Etat des phares, il y en a plus de 60 tout au long de la côte. Rien qu’à Portland, on a en a compté 5 dans la baie. Deux projets super à envisager dans un hypothétique futur :
- faire un tour spécial phare tout au long de la côte de la Nouvelle Angleterre. On partirait du Rhode Island, pour remonter jusqu’à la frontière du Canada, et ce serait vraiment awesome. Ok, la plupart ne se visitent pas, mais le truc vraiment chic c’est d’avoir la vue, au loin.
- dormir dans un phare. J’imagine déjà les coussins marines, les espadrilles en corde, les escaliers en colimaçon, et le pique-nique devant le phare. C’est envisageable dans certains, mais pas donné-donné, il faut s’y prendre bien à l’avance pour réserver (Little River Lighthouse, ou le superbe Pemaquid Point Light).
Le phare est un cliché à lui tout seul :
- les photos de phare sont de vraies cartes postales
- le phare a toujours l’air romantique. La photo ci-dessus a été prise le long d’un chemin forcément « escarpé », en prise avec les « embruns de la mer ». On se sent « seul et tout petit face à l’immensité de l’océan ».
- le phare est la quintessence du spooky, surtout quand le ciel étant menaçant comme ce jour-là. Le Maine en lui-même est un Etat typiquement spooky (comprenez lugubre, hanté). L’auteur phare du Maine (jeu de mot inévitable) n’est autre que Stephen King, le maître ultime du spooky, the spooky master : on peut aisément comprendre comment de tels paysages ont pu l’inspirer.
Sur le Cape Elizabeth, là on se trouve le phare, au sud de la ville de Portland, c’est le paradis des grosses maisons face à la mer. L’actrice Bette Davis y a vécu pendant quelques années, ainsi que le réalisateur John Ford. La grande classe.
Un autre phare, tout noir celui-ci, se distingue dans la brume.
En attendant d’avoir une immense collection de photos de phares, on en avait déjà vu quelques uns aux Etats-Unis :
- A Acadia Park, au nord du Maine
- A Boston ! Eh oui, tout au bout du port, quand on part en ferry visiter les îles on peut voir un tout petit phare très mignon.
- Sur l’autre côte des Etats-Unis, en Californie, tout au bout de Pointe Reyes.
On est allé à Portland en bus depuis Boston, et on n’avais pas pris nos vélos, du coup pour aller jusqu’au phare, on a pris un « trolley » qui faisait aussi visite de la ville. Hautement recommandé, car marcher jusqu’au phare, c’est une sacrée trotte (le poète Longfellow avait l’habitude de faire ce tour, nous, on ne s’est pas lancé).
8 réflexions au sujet de “Le phare de Portland, Maine // Carte postale romantique”
Bonjour !
Tu avais dormi où ?!
Je vais à Portland ce week end avec mon mari et ma petite fille de 15 mois.
Si tu as un bon plan…
J’ai la photo de ce phare encadrée chez moi 🙂 (Photo de Christophe Cassegrain)
Very happy to have come across your blog Mathilde. As an American who has spent quite a bit of time in France in the past – it is fun to read your thoughts on my own favorite East Coast 🙂
C’est sur ma liste de choses à faire, je sens que mes prochains weekend vont être occupés.
Tes photos sont trop belles, on dirait effectivement des cartes postales, en tous cas j’espère bien pouvoir passer visiter ce phare une fois car c’est trop beau ^^
J’ adore ton blog, tes itinéraires et tes photos me rappellent un bien beau voyage en 1997, une virée sur la côte de Boston à la frontière du New Hampshire en passant par Newport, Nantucket, Plimoth, des paysages sublimes, ô combien romanesques…Le Maine me fait toujours rêver, grâce à toi, je le découvre, merci !
Belle ballade ! Les phares ont quelque chose de magique. Tu as raison, les photos de phares sont de vraies cartes postales. Et les tiennes sont très jolies.