Je reprends la suite du récit du voyage dans l’Oregon de cet été. Après deux jours dans le Hells Canyon, la prochaine étape était très loin, à plus de 600 km de là : les Steens Mountains, au pied desquelles se trouve le désert d’Alvord. J’avais hâte d’aller jusque là bas car 1) c’était le milieu du voyage et c’est le moment en général où je me sens trop bien car je suis vraiment immergée dans l’ambiance 2) il n’y avait quasiment pas d’info sur les montagnes Steens dans notre guide ni sur internet, ce qui donnait l’impression d’aller dans un endroit un peu caché. C’est Manu qui a lu une brève description de ces montagnes sur le site de tourisme de l’Oregon, c’était présenté comme reculé et sauvage. Say no more. I’m going (n’en dis pas plus, j’y vais) Mais avant d’y arriver, eh bien il fallait rouler.
Alerte article long : préparez-vous, il y a plein d’histoires, et plein de photos
Résumé des épisodes précédents : le road trip dans l’Oregon a commencé à Portland, on a ensuite suivi la route scénique le long de la rivière Columbia, où on s’est arrêté voir des cascades ; après avoir fait une longue randonnée autour du Mt Hood, un volcan, on a repris la route, on est passé par le Smith Rock, paradis de l’escalade, puis on a marché pendant toute une journée dans les Painted Hills, des collines colorées surprenantes. Le jour suivant, on a beaucoup roulé pour arriver au Hells Canyon, et après 2 jours dans ce canyon, le plus profond des Etats-Unis, on est reparti en direction du sud-est de l’Oregon vers les Steens Mountains et le désert d’Alvord.
Sur la route
Avant d’entrer dans le vif du sujet, à savoir les Steens Mountains, et bien il y a LA ROUTE pour y aller, longue, interminable ; route, qui faisait un petit détour par l’Etat voisin, l’Idaho. On a doublé des camions, on est passé par des villages minuscules avec une pompe à essence et des voitures défoncées, et des panneaux Trump. Il faisait chaud. Dans la voiture, on écoutait un livre audio : on était à fond dans le récit de Underground Railroad de Colson Whitehead, sur la fuite d’une esclave vers la liberté, du temps de l’esclavage aux Etats-Unis. Petit à petit, on a croisé de moins en moins de monde sur la route. En relisant mes notes pour rédiger cet articles, j’ai noté « Comment font les gens pour rester bien sapés en road trip ? » Comme quoi mes interrogations métaphysiques sont parfois simplement pragmatiques. D’ailleurs, sur le sujet des fringues, j’y reviendrais peut-être dans un article plus général, Manu avait décidé de voyager super léger pour ce road trip, avec juste une seule tenue, et il faisait une mini-lessive tous les soirs. Revenons au voyage.
L’arrivée dans les Steens Mountains
On est arrivé dans la région des Steens Mountains vers 19h30 : aucun panneau ne signalait l’entrée d’un parc, ici, c’est simplement une zone sauvage ; pas de cabane de ranger, pas de centre d’informations, il y a la route, la montagne, et le désert (à lire sur l’air de « le loup, le renard et la belette »). On a cherché le camping de Lost Mine, la mine perdue, vu le matin sur le site Outdoors Project – on avait imprimé la fiche à l’hôtel le matin même – fiche aux repères cartographiques minimalistes. Hélas, la nuit tombait, et on n’arrivait pas à trouver ce camping, on s’est rabattu sur le camping du Mann Lake, au bord d’un lac donc, lui-même au pied des montagnes. C’était pas magnifique, mais bien pratique. C’est un camping sans aucune aménité à part des toilettes sèches (surnommées la boîte à caca), et nous étions complètement seuls – croyions-nous alors.
Il a fait nuit noire rapidement, on s’est fait des raviolis sur la nappe à carreaux posée sur le sol, qui faisait office de table, et au dodo. Des bêtes sont venues farfouiller autour de la tente : quand on les entend remuer, on a toujours l’impression qu’elles sont énormes et à 2 cm de la tente, prêtes à nous étouffer vivants dans cet abri en plastique, qu’elles prennent probablement pour un rocher à l’odeur étrange. Je me tourne et me retourne dans mon sac de couchage. Et puis j’entends, au loin, le bruit d’une voiture, j’ai cette fois l’impression qu’elle nous fonce droit dessus, que c’est la fin. On est au milieu d’une vallée, et les bruits sont amplifiés : je me raisonne et finalement la voiture passe son chemin sans nous avoir écrasé – même si en fait il n’y avait jamais eu de danger, la route étant tout de même à une centaine de mètres de notre emplacement de camping.
Instant Castor Junior : le lendemain, au réveil on a analysé les empreintes autour de la tente : probablement des coyotes et des souris. En faisant le petit déj, j’ai entendu à nouveau des bruits d’animaux qui venaient de la voiture : en ouvrant le capot, une souris des champs sort sa tête ; on l’observe de loin pendant 15 bonnes minutes, elle sort, remonte, et finalement, on reprend la route avec la souris planquée quelque part autour du moteur… #RIP
Voilà à quoi ressemble notre emplacement
Troupeau de daims, et le coyote à la queue touffue
Jour 1 – Les sources chaudes,
attention danger
Il n’est vraiment pas facile de se repérer dans cette zone des Steens Mountains : imaginez une longue route droite, et quelques sentiers de gravier qui partent, sur le côté, vers les montagnes, avec quelques numéros de route, des fils barbelés partout autour des champs. On suit tant bien que mal notre fiche imprimée la veille. Il y a des sources chaudes dans la région, on fait confiance au plan, on tourne à gauche et on emprunte un de ces sentiers. On roule longtemps, j’ai envie de revenir 10 fois sur nos pas : c’est tellement paumé qu’il ne peut pas y avoir quelque chose ! Finalement, on tombe sur une barrière qui dit DANGER : ah super, c’est là. On gare la voiture, il n’y a aucun chemin balisé et sur le panneau, c’est écrit de ne pas s’approcher des sources dont le sol autour est instable. Le risque : la mort. On fait gaffe.
Source chaude, au sol autour instable
De la poussière blanche, du sable et du sel, partout. Où va-t-on ?
Notre chemin, vers l’infini.
En face, ce sont les Steens Mountains ! Vous voyez la neige tout là haut ? On y sera le lendemain.
Cette cabane en tôle renferme une source chaude autorisée à la baignade, façon spa brut. Juste à côté, il y a une autre cabane, façon mobile-home, on entre pour demander où est la fameuse mine perdue, celle qu’on n’a pas trouvée la veille et où on espérait camper. Imaginez 3 personnes assises autour d’une table en formica en train de boire un soda, une autre est assise au-dessus d’un mini-frigo, ventilateur à fond, musique country à la radio ; ils nous dévisagent et nous disent que ça coûte 5$ d’y aller. Ça semble bidon mais je n’ai pas envie de les contrarier. Vous pouvez toujours vous garer sur le bord de la route et monter tout à pied. Ils nous demandent où on a dormi la veille : Mann Lake. Ils hochent la tête. On a envie de marcher sur ce sentier, et d’éviter de garer la voiture sur la route principale, on paie. Fermez bien la barrière derrière vous ! Manu aurait voulu faire trempette dans les sources chaudes, mais la cabane en tôle ne m’attirait pas vraiment. On repart.
La randonnée de la Mine Perdue
On trouve enfin la route pour monter jusqu’à la Mine perdue : il y a d’abord un petit trajet en voiture avant d’arriver au parking. C’est une route complètement défoncée, pour le plus grand plaisir de Manu qui fait mumuse avec la Jeep tout-terrain. On se gare et je me dis qu’on a bien fait de ne pas venir la veille dans ce camping, que les gens de la cabane (potentiel titre de film d’horreur) faisaient tout de même payer 30$ la nuit alors qu’il n’y a ni emplacement plat, ni la possibilité de faire de feu, et encore moins de toilettes sèches.
On s’avance sur le sentier, à pied, qui monte rapidement ; en moins de 30 minutes, on arrive à un point de vue sur le désert, au loin, cette étendue blanche. On croise la mine perdue, qui est aujourd’hui fermée : l’entrée est barricadée. Le sentier continue sur des kilomètres. On redescend à la voiture. C’était vraiment juste une petite marche de santé, histoire de dire qu’on avait marché.
Le désert d’Alvord
Ce lac asséché de 19 par 11 km est recouvert d’une fine poussière blanche. On y accède à nouveau grâce à notre Jeep tout-terrain par une route cabossée, je descends pour guider Manu, histoire de ne pas se retrouver dans un trou en descendant.
Arrivée sur l’étendue blanche, on arrête le moteur, il n’y a personne, pas un bruit, juste un tourbillon de poussière qui fonce sur nous ; on court, on saute comme des petits fous, puis on fait des ronds en voiture. On est recouverts de cette poussière blanche et je me demande bien si on prendra une douche ce soir-là, ou pas…
Tourbillon
Traces d’ovni
Les sources chaudes (bis)
et le Borax Lake
On continue notre exploration de cette zone, en descendant le long de l’unique route à l’est des Steens Mountains. La prochaine étape est le Borax Lake, où se trouve une espèce unique de petits poissons (y’a pas que les bisons dans l’ouest américain). On roule pendant des kilomètres le long de pylônes électriques, puis on gare la voiture derrière une barrière de fils barbelés. On s’engage le long d’une route en sable. Au loin, on entend une voiture arriver, qui passe, elle, cette fameuse barrière interdite. C’est une voiture avec une plaque du gouvernement – l’imagination s’emballe : Mais que font-ils ici ? Personne ne nous retrouvera dans cette zone sans réception téléphonique s’ils se débarrassent de nous (tout à fait normal de penser ça au milieu de nulle part).
Yeah, danger !
Après le sel du désert d’Alvord, le sable
Le lac Borax
Finalement, les hommes dans les voitures du gouvernement sont des chercheurs qui étudient cette fameuse espèce de poisson endémique à ce lac. L’explication est toujours moins farfelue que ce qu’on avait imaginé finalement… Ils nous expliquent où aller voir le poisson (plus de style têtard que piranha) on marche le long du bord, Manu met ses pieds dans l’eau sans faire attention : ce lac contient une grande concentration de borax, d’arsenic et de plomb. Je ris en voyant Manu empêtrer (je sais, c’est pas sympa, mais un peu drôle quand même) tout en espérant que son pied restera accroché à sa jambe (non pas que l’arsenic fasse l’effet de la soude).
Trou profond // X-files people
Un peu plus loin, on retrouve ces sources chaudes dont on ne voit pas le fond et dont il faut éviter de s’approcher trop près… Ça rappelle Yellowstone, mais sans tout le côté chemin bien balisé !
Une nuit dans un « trailer »
La fin de journée arrive : où est-ce qu’on dort devient la question primordiale, mais aussi : où prend-on de l’essence ? Il n’y a que 2 endroits pour faire le plein dans cette région : le plus proche est une station à Fields. Je saoule Manu pour ne pas camper à nouveau ce soir à cause des 3 tonnes de poussière accumulées partout. J’ai repéré sur le plan un hôtel, c’est mon objectif. Mais d’abord, on prend de l’essence.
A Fields, il y a littéralement 3 maisons, dont la station essence. Devant, des hommes alignés assis dans leur fauteuil de jardin boivent une bière, l’expression « they shoot the shit » leur correspond parfaitement ; à ma grande surprise, il y a du monde à l’intérieur, d’où viennent tous ces gens ? C’est écrit que leurs milk-shakes sont excellents Best in the World! On fait le plein, puis on repart. Le village le plus proche, Frenchglen, est à 80 kilomètres, et c’est là qu’il devrait y avoir un hôtel, si le plan est correct. La route est sublime, déserte, bordée par les montagnes. On croise de rares fermes, et encore, les pylônes électriques à l’infini.
❦
Hélas, arrivés à Frenchglen, le petit hôtel blanc est complet, on nous recommande le Resort voisin ; j’imagine un truc méga luxueux genre Miami Beach, c’est en fait un camping avec des emplacments de tente et des mobile-homes, on dit en fait trailer en anglais. On sera donc white trash pour un soir à dormir dans notre caravane sans roue, mais avec vue sur la campagne dorée à l’heure du coucher du soleil.
Sur la terrasse de mon trailer
A peine après être arrivés, la nana du resort nous prévient qu’il reste 2 places pour le dîner communautaire à l‘hôtel Frenchglen, on se dépêche d’y aller (youpi ! on échappe à nos propres repas de camping) : le repas est servi de façon familiale : de grands plats à partager sont posés au milieu de la table. Ce genre de service nous était déjà arrivés à Bakersfield en Californie, dans un resto basque. C’est sympa, on discute avec d’autres voyageurs venus pour la plupart de l’Oregon côté ouest, la côte Pacifique. Le sujet sensible du moment (on est fin août 2016) : le procès de militiens qui s’était emparés de terres fédérales en début d’année. On peut ne pas parler de ça ? demande quelqu’un.
Le petit hôtel où je serai bien restée… on y a juste fait le dîner communautaire, le soir
Jour 2 – Au bord d’un volcan
Nous voilà de l’autre côté des Steens Mountains, à l’ouest de celles-ci. De ce côté de la montagne, il n’y a plus de désert, mais beaucoup de ranchs et surtout, deux routes scéniques.
La première des routes à laquelle on s’attaque se trouve à côté d’un champ de lave, on croise aussi de nombreux cratères, le tout au milieu de ranchs et de chevaux, comme si tout était normal.
Fissure de lave
Pensive face au champ de lave
Paysage fond d’écran
On a croisé beaucoup de chevaux, ils sont beaux, n’est-ce pas ?
Sur la route des Montagnes Steens,
à plus de 3000 mètres d’altitude
J’avais peur qu’on s’éternise sur cette route des volcans qui était jolie mais un peu longuette, j’ai préféré, au bout de 1h30 tout de même, qu’on fasse demi-tour, contre l’avis de Manu qui aime toujours bien tout faire à fond, pour aller voir LA vraie route scénique de la région : la route des Steens Mountains, enfin ! Après tout ce temps et cet immense article, on arrive enfin au cœur du sujet.
Cette seconde route scénique nous a pris environ 3 heures à parcourir, on est passé de la chaleur du désert, au froid des 3000 mètres d’altitude. C’était tout simplement magnifique. Ca devait être l’altitude mais on était comme des petits fous de monter aussi rapidement aussi haut, dans des paysages qui variait de glacier à canyons, à vue sur le désert. Ma-gni-fique. L’un des points forts, des véritables coups de cœur de tout ce voyage.
Regardez sur la gauche de la photo : c’est le vide ! On est tout en haut de la montagne.
Et de l’autre côté, des gorges, et des crêtes de montagnes.
La route minuscule au milieu du plateau
Toujours sur le plateau, à plus de 3000 mètres d’altitude
Pas beaucoup de végétation tout là haut, et pas grand monde non plus. On a tout de même croisé des randonneurs, une moto et d’autres road-trippers.
2 jours dans les Steens Mountains et le désert d’Alvord, le résumé et les infos pratiques :
- Nuit au Mann Lake (camping gratuit)
- C’est la carte de Outdoors Projets, imprimée pour l’occasion, qui nous a aidé à nous repérer dans la région et voir où sont les sources chaudes et le Borax Lake
- A faire à pied : la Randonnée de la Lost Mine (5$ de parking à régler dans un boui-boui au bord de sources chaudes, les seules dans lesquelles il est possible de se baigner)
- A faire en 4×4 : rouler sur le désert d’Alvord, la grande étendue blanche ❤
- L’essence est rare dans cette région ! A Fields, une station essence ouverte toute l’année sauf à Noël, et à Frenchglen, il y a 2 petites pompes (l’une fuyait quand on y était…)
- Le dîner communautaire était au Frenchglen Hotel, 25$/pers. environ, un hôtel historique
- On a passé la seconde nuit dans le trailer #3 du Resort Steen Mountain Wilderness Resort
- Les 2 routes scéniques de cette région (où tout est beau cela dit) : sont la Lava Beds Loop et la Steens Loop Tour Route, en altitude, en haut des Steens Mountains : top ! ❤ Infos sur le site de L’Oregon
- En repartant, on a aussi fait un passage par le parc des Antilopes, une immense réserve naturelle où on a vu… une antilope. Et l’étape suivante, c’était Crater Lake.
☞ Est-ce que vous êtes déjà allé dans cette région ? Qu’y avez-vous fait ? Où avez-vous dormi ? Je suis curieuse de lire d’autres récits dans cette zone.
☞ Si vous utilisez cet article pour votre propre voyage, merci d’en faire mention sur votre blog ou les réseaux sociaux ! Très apprécié !
26 réflexions au sujet de “L’Oregon comme on ne s’y attendait pas : les Steens Mountains et le désert d’Alvord”
Bonjour Mathilde,
merci pour ta réponse. Le jury familial est encore ouvert… (On part un mois donc on a du temps, en même temps on a quelques contraintes dont … l’éclipse!).
Je continue à explorer les blogs / sites de randonneurs avant de me décider.
En tous cas, merci de ta réponse!
Bonsoir Mathilde,
Je retrouve avec plaisir ton blog que j’avais découvert il y a quelques temps déjà ( comment? Les mystères du net!) parce que je recherchais des retours d’expérience sur l’est de l’Oregon où nous irons cet été (éclipse totale de soleil + 1 physicien et 1 angliciste = roadtrip au Nord Ouest de volcan en volcan!).
On a prévu de voir Painted Hills et de randonner dans l’Eagle Cap Wilderness ( pas Hell’s Canyon pour cause de vertige ) et ma question est de savoir si nos deux jojos de 15 et 11 ans ne risquent pas de trouver un peu trop monotone le trajet entre Baker City et Lassen Volcanic National Park via Steen Mountain et Alvord Desert ( l’option B c’est de passer aux Painted Hills avant de redescendre sur Crater Lake. Quelque soit le choix final, on verra Crater Lake et les Painted Hills parce qu’on fait une grosse boucle à partir de Portland).
Comme tu le notes, il y a très peu de retours sur cette partie de l’Oregon, mais les photos que j’ai vues ( dont les tiennes) me tentent beaucoup !
Merci de me donner ton avis sincère car si le ratio « On est encore loin? » Doit l’emporter, je privilégierai le trajet moins ‘baroudeuse des sables’ mais plus ‘la,prochaine glace est dans moins de deux heures!’.
Cordialement
Anne-Sophie
Hello Anne-Sophie !
Oui, très peu de choses sur le sujet de l’est de l’Oregon (je n’ai trouvé des infos que sur des gros sites américains).
Je pense que le trajet en autoroute sera monotone. Nous ne sommes pas descendus jusqu’à Lassen car il y avait trop de route (et on a préféré voir les Redwoods sur la côte). Cela étant dit, c’est dans l’Oregon que j’ai vu les plus belles routes scéniques, mais jamais en prenant la grosse autoroute – ce qui rajoute souvent plusieurs heures, mais au moins c’est beau.
Dans un road trip américain, je dirais qu’il faut s’enquiller parfois une ou deux journées complètes sur la route à s’ennuyer, même en tant qu’adulte, c’est parfois monotone (pour être positif je dirais plutôt « propice à la rêverie »).
Good luck et bon voyage !
Bonjour Mathilde;
Nous projetons un road trip de 4 semaines à travers le yellowstone (6j) grand glacier (3j) l’état de washington et l »Oregon. Nous avons beaucoup apprécié votre blog et il nous a servi à préparer notre séjour. Cependant nous avons une question sur les steen mountanins. Votre article nous donne vraiment envie d’y aller, mais cela vaut-il le détour ou faut il mieux garder des jours supplémentaires pour le Yellowstone ?
Merci de votre aide.
Hello Isabelle, Honnêtement, ça dépend de vous et de votre capacité à beaucoup, beaucoup rouler. Les Etats que vous souhaitez couvrir sont immenses et ça me semble à première vue un projet très ambitieux. C’est faisable mais ça serait intense.
Merci pour votre réponse. On coupe notre voyage en deux on part de Grand glacier vers Seattle en avion pour ne pas faire trop de miles. Mais la question c’est de savoir si les steens valent le detour quand on a déjà visité le yellowstone et le grand glacier.
Super récit ! On a presque l’impression de l’avoir fait avec vous. Et les photos !!! Juste dingues 😉 Nos amis expats nous avaient parlé de l’Oregon, je ne sais pas quel était leur itinéraire mais je comprends mieux pourquoi ils en sont revenus emballés !!
Yep, c’est du Western trip comme on adore, ça !… Les photos sont magnifiques, le récit nous emporte tout au loin, merci Mathilde ! J’ai traîné dans ce secteur de l’Oregon durant l’été 2013, avec un arrêt de plusieurs jours sur le territoire de Jordan Valley pour visiter des amis cowboys qui vivent au milieu du Grand Vide, en surplomb du Canyon de la rivière Owyhee. Je revois à travers ton article l’océan des boules de sauge, les tons gris ou vert olive, l’odeur forte de la solitude qui plane partout, les animaux en vadrouille ici, là, l’immensité du ciel fondant sur la terre volcanique, et personne autour tant la zone se trouve à l’écart des circuits touristiques… C’est une bonne idée de mettre ici en valeur ces lieux méconnus et fascinants. Je surkiffe !
Bien magnifique tout ça. Encore un endroit des USA que je ne connaissais pas et que je découvre sur ton blog. Je rajoute ça illico dans mon mini guide perso 😉
C’est magnifique ! J’ai eu un coup de foudre pour l’Oregon, c’est mon nouvel état préféré ahaha !
Impressionnant ces paysages!! Un vrai décor de film
C’est juste Wouahou ! Les photos de Manus sont vraiment magnifiques, je vous suis depuis presque le début de de ce blog, et grâce à ses images et à tes textes, je prends toujours autant de plaisir !
hâte de lire la prochaine étape !
Merci Pernelle, pour votre fidélité et votre gentil message !
Ces paysages sont absolument fabuleux !
Woaw, les photos sont superbes <3
Merci Miss X
On ne s’attend pas à ce genre de panoramas et paysages en Oregon ! Cet état m’intrigue de plus en plus à chacun de tes articles, j’étais resté sur l’image de l’Oregon côté océan, mais je vois qu’il mérite une exploration en profondeur 🙂
À nouveau merci pour cette chronique toujours bien écrite, présentée et mise en page !
oui ! on avait envie de voir autre chose que le côté Océan de l’Oregon (qu’on a tout de même parcouru à la fin du voyage)
merci pour ton message Franck !
Ces paysages sont absolument incroyables ! Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit possible de voir d’aussi grands espaces sauvages sans aucun aménagement (je n’ai visité pour ma part que la partie que tout le monde fait : Grand Canyon, Death Valley, où on rencontre assez facilement camping, panneaux, etc). Et le paysage de sable blanc est un vrai décor de film d’enquête sur l’apparition d’ovni !
J’aime énormément ta façon de raconter ces voyages : c’est passionnant et en même temps, tu sembles être une personne tout à fait accessible (cf tes interrogations sur le style en voyage aha !)
on commence tous par la partie la plus populaire !
merci pour ton message en tout cas
Super! Ca me donne envie de refaire un road trip aux US!
un spécial Oregon alors ?!
On en prend encore une fois plein les yeux ! Ces paysages sont absolument magnifiques. Et moi aussi j’aurais ri en voyant quelqu’un mettre les pieds dans un lac plein d’acide ! 😀 xx
Merci Ophélie ! ouais hélas, j’ai la rigolite pour tout ce qui est « chute »…
Waouh c’est magnifique, un vrai décor de film!
ouais c’est top !!