Si j’en crois une analyse non représentative de la situation actuelle de la lecture aux Etats-Unis (étude réalisée d’après quelques allers-retours de métro et de bus à Boston), beaucoup de gens lisent sur des readers. Au nom de la loi qui autorise à ce qu’on se fasse des cadeaux de temps en temps, je m’offrirais bien un ereader. Ce qui me permettrait, d’une part, de ne pas avoir à rapporter en France 20 kilos de livres, et, d’autre part, je pourrais lire tranquillement des livres à la couverture criarde et au contenu douteux. Comme le dernier que je viens de lire, à la couverture creepy : Bossypants de Tina Fey.
J’imagine déjà mes anciens camarades des classes littéraires hausser des sourcils et soupirer en se demandant avec quelle niaiserie je suis encore allée m’abrutir. Eh bien mon excuse est la suivante : je lis un livre écrit dans une langue parlée, parfois argotique, pour améliorer mon anglais. C’est d’ailleurs mon obsession du moment : bien parler/écrire correctement/tout comprendre en anglais. Anglais, anglais, anglais. #obsession Bon, après, j’avoue, j’adore Tina Fey, et quand j’ai découvert qu’elle avait écrit ses « memoirs » et que c’était un best-seller, j’ai acheté le livre. Pour ceux qui l’ignorent (heureux soient-ils, ils vont pouvoir la découvrir), Tina Fey est scénariste et comédienne, je l’ai d’abord vue dans la série 30 Rock (le père d’une de mes bonnes amies l’avait trouvée « super débile »). Perso, moi j’ai adoré et ri bruyamment à chaque épisode : Liz Lemon (Tina Fey) est scénariste en chef d’une émission, le Saturday Night Live (qui existe pour du vrai) et 30 Rock raconte l’histoire de la réalisation des épisodes, les caprices des comédiens, le rapport avec son boss (Alec Baldwin). Son personnage de bosseuse élitiste, célibataire et boulimique est loufoque et super drôle. J’ai ensuite regardé un peu tout ce qu’elle avait fait, il y a à boire et à manger. Ce livre m’a fait rire à gorge déployée, surtout le chapitre où Tina Fey décrit comment réussir une photo pour une couverture de magazine ou celui où elle énumère les avantages d’être trop mince ou d’être trop grosse. C’est léger, c’est drôle. Côté anglais, je me dis juste que j’ai encore pas mal de boulot. Au moins, dans la série, les rires enregistrés indiquent quand c’est drôle. Avec le livre, je dois relire 3 fois la même phrase. Enfin, je tiens à souligner que j’ai bénéficié d’une remise de 20 % sur le prix de ce livre. Choquant et émoustillant à la fois quand on a été nourri au prix unique du livre. J’attends encore de trouver une vraie bonne librairie à Boston (il y a bien celle de Cambridge, mais c’est pas à côté), car celle où je suis allée, c’est ambiance 10 rayons de livres discount, des mugs et des calendriers. En attendant je vais aller m’inscrire à la bibliothèque. NB : il neige depuis ce matin NON STOP
1 réflexion au sujet de “J’ai aimé Bossypants de Tina Fey”
Je dis oui au reader et tu peux compter sur moi pour te le remplir et mettre plus de serial killers dedans que de comique américaine aux bras poilus…
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