L’été a longtemps été ma période la plus busy de l’année, notamment cette période 15 juillet-15 août où les visites s’enchaînaient tous les jours, avec plusieurs visites par jour et de multiples guides sur tous les fronts. C’était très intense ! Mais à vrai dire, le dernier été comme ça, c’était en 2019 !
Après 2019, vous connaissez la suite : la pandémie, un premier bébé… l’été n’était plus synonyme de vacances ! Cela dit, les choses s’adoucissent petit à petit.
Alors… un été en temps que freelance, en gérant mon emploi du temps de façon un peu plus libre et avec l’aide de la crèche ouverte tout l’été et bien ça me permet d’envisager du temps off ! Je sens que j’en ai besoin, ça fait dix mois que je publie toutes les semaines un texte pour ma newsletter What’s Next, et cette option du payant met une pression un peu plus forte pour produire quelque chose de qualité. Sans parler que je travaille en parallèle sur d’autres projets, alors vive l’été pour enfin prendre le temps de ralentir le rythme, ou en bon franglais : pour chiller.
Cette semaine à Boston, outre un orage qui a duré plus d’une heure vendredi soir, on a été en mode pique-nique dans la campagne (les températures étaient parfaites ! ni trop chaud, ni trop froid) et block party : une amie m’avait invitée à la « block party » de Eataly, une épicerie / resto italien, où on a passé la soirée à goûter toutes sortes de spécialités italiennes – vin compris. En passant par la tour Prudential où se trouve Eataly, j’ai vu toutes les pubs pour monter au dernier étage d’observation réouvert depuis la mi-juin – c’est sur ma « to do list » de staycation à Boston : aller faire des photos en haut de la tour.
Voici ce qui a retenu mon attention cette semaine :
- La vidéo drôle : How to fix all mental health issues
- La newsletter de Priya Parker, et son dernier numéro sur 5 façons d’ajouter du sens dans les réunions de famille – je l’ai déjà sans doute recommandée ici ou sur Instagram, et merci à la Coach de m’en avoir parlé, je trouve que la façon de Priya Parker d’envisager comment on se réunit a vraiment changé ma façon de voir les réunions et autres rassemblements. Un must !
- Demon Coperhead est l’un des meilleurs romans que j’ai lu ces dernières années, et Barbara Kingsolver était l’invitée d’Ezra Klein dans son podcast éponyme pour parler des campagnes vs la ville aux Etats-Unis, de la crise des opioides et de son roman. C’est à écouter ici
- Le livre que j’ai dévoré : Yellowface de R.F. Kuang, dans lequel une jeune femme, June, vole le manuscrit inédit d’une autrice à succès. C’est un roman qui s’en prend à l’édition américaine, son racisme, son envie de bien faire mais aussi la cancel culture. Je l’ai lu presque d’une traite, commencé en début d’après-midi et terminé le lendemain matin, dimanche. Je ne l’ai pas lâché ! Et ce que j’ai aimé, outre le récit haletant c’est ce que dit l’autrice dans les Remerciements : c’est un roman sur la solitude dans une industrie impitoyable où la compétition est rude. Une autre façon de voir cette histoire de rivalité sous fond de woke attitude. En tout cas, c’est un livre indispensable si vous fréquentez de près ou de loin le monde des livres.
☞ Cette semaine dans What’s Next, je raconte ce qui se passe pour moi now. Il a longtemps été question dans ce récit personnel de ce qui s’est passé avant, et désormais, le temps du récit a rejoint le temps de la narration. Alors, que se passe-t-il maintenant pour moi professionnellement ? Je fais le point avant la pause estivale.
Si vous souhaitez lire mon récit, faites-le maintenant, ça ne sera plus possible après le 31 juillet et jusqu’à début septembre. Je fais une pause, sans pression de publication. Je reviens juste pour un dernier épisode de podcast et une dernière newsletter ce vendredi 28 juillet. Vos abonnements seront en pause pendant la période où je n’écris pas, vous ne serez pas prélevés. Vous pourrez toujours lire, écouter, commenter, partager les 41 récits publiés à ce jour, qui racontent de façon personnelle ma trajectoire de vie professionnelle, et ce qu’on fait quand on ne sait plus vraiment quoi faire. Ce récit est payant, accessible dans un abonnement, pour trois raisons :
-c’est une façon d’expérimenter avec ce que j’écris, d’avoir un espace safe pour écrire ce que je souhaite vraiment partager
-ça créé en retour la possibilité pour vous de partager vos propres ressentis et votre expérience dans un espace sans troll ni flagornerie
– c’est comme ça que je me rémunère, je vis de ma plume !
Merci à toutes les personnes qui se sont abonnées, lisent, commentent (ou juste lisent en silence). Si vous voulez rejoindre l’aventure, vous avez jusqu’au 31 juillet.
See you on the other side !