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Ca faisait un moment que je voulais aborder ce sujet – 8 ans, probablement.
Car ça fait déjà plus de 8 ans que j’ai quitté Paris pour vivre à Boston. La problématique du travail et de la carrière était centrale dès le début, même si j’avais quitté mon job en France, je comptais bien retrouver du travail une fois installée aux Etats-Unis.
Au fil des mois, j’ai parlé de l’obtention de mon autorisation de travail (en tout j’en aurais eu 3 avant d’obtenir la carte verte), j’ai parlé de ma recherche d’emploi la première année quand je suis arrivée, puis du travail de freelance. J‘avais peur d’avoir un gros trou de 2 ans dans mon CV, etc.
Tous les articles sur le travail aux Etats-Unis sont ici (je me rends compte que ça fait un moment que je n’ai rien posté dans cette catégorie !)
Je n’ai jamais vraiment évoqué ce problème plus profond : est-ce que partir à l’étranger est vraiment une bonne idée quand on est le +1, autrement dit quand on est le conjoint qui part sans offre d’emploi depuis son pays d’origine.
Je pense d’ailleurs que j’aurais traité ce sujet différemment il y a 8 ans (au début j’aurais dit : aucun problème, que des opportunités !), mon opinion a évolué au fil du temps et des rencontres, et du développement parfois inattendu de ma carrière professionnelle. Quand je rentre à Paris en vacances et que je discute avec des ami.e.s qui sont resté.es dans le même monde de l’édition que j’ai quitté fin 2011, je suis toujours curieuse de savoir comment eux vivent leur carrière professionnelle.
Je suis plutôt satisfaite de ce que je fais aujourd’hui, mais j’ai eu souvent des doutes et des remises en cause. Et puis maintenant, le coronavirus est en train de distribuer les cartes à nouveau…
Grosse précision : j’ai écrit le titre de cet article en me disant… je n’aime pas l’expression « suivre son conjoint », on sent toute la non-décision dans cette façon de parler, si commune pourtant. Je ne considère pas avoir « suivi » Manu à Boston, c’était une décision qu’on a pris ensemble, et pourtant, on est bel et bien parti parce que lui avait décroché un job.
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Pour reformuler le titre de cet article, la question que j’aborde dans cette vidéo est la suivante : dans un départ à l’étranger, qu’est-ce que ça implique professionnellement pour le +1, le conjoint, de partir sans job ?
Dans cette vidéo accessible aux abonnés Patreon, vous pourrez entendre :
- Les 3 raisons qui m’ont poussée à aborder cette question (parce que j’aime bien tourner autour du pot avant d’entrer dans le vif du sujet) :
1) la rencontre avec une journaliste qui trouvait que c’était fondamentalement une mauvaise décision professionnelle pour le « conjoint qui suit » de partir à l’étranger
2) le fait de parler d’un sujet compliqué – c’est un reproche qu’on me fait de temps en temps, de ne présenter qu’une version très positive de la vie à l’étranger – là on est dans le vif du sujet des réalités de la vie d’expat
3) je le fais aussi juste parce que je suis intéressée par le thème de la vie professionnelle et que j’ai repris récemment mes notes sur des sessions de coaching que j’ai suivies en 2018 - Je reviens sur le contexte dans lequel je suis partie aux Etats-Unis en 2012, notamment le fait que je n’avais pas de projet professionnel précis, mais que la condition sine qua non pour partir était de pouvoir travailler
- Je parle des opportunités positives pour ma carrière que la vie aux Etats-Unis m’a apportée
- J’évoque les freins pour trouver du travail à l’étranger (l’absence de réseau au départ, les diplômes non reconnus, mais aussi les barrières mentales, les difficultés de l’entre-soi quand on reste dans des communautés strictement francophones, etc.)
- En quoi le sujet de l’argent et de la carrière professionnelle est souvent mis de côté lors de la décision d’un départ à l’étranger alors que c’est un facteur d’inégalité majeure dans les couples
- Et puis pour finir, je vous invite à partager votre expérience et votre opinion sur ces sujets
J’espère que le sujet vous intéressera !
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En avril, j’ai posté 3 articles par semaine en moyenne, dont une vidéo toutes les semaines. Il y a aussi une communauté bienveillante et curieuse sur Facebook via un groupe privé, où on échange sur des choses plus ou moins légères, le confinement, la vie quotidienne, mais aussi toutes les choses positives malgré la situation, des partages culturelles, des livres, etc. Toutes les informations sur ce nouveau service sont à découvrir dans cet article.
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